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Liban

Husseini : Ils ont failli et doivent s’en aller...

« Prorogation ou pas, ou encore élections sans loi, c’est le vide (politique) de toute manière. »
C’est ce que constate l’ancien président du Parlement, Hussein Husseini, qui, dans un communiqué, explique que « le problème auquel fait face le pays en ce moment est un problème de fond lié à la formule libanaise et non une question constitutionnelle », précise le texte.
Et de se demander : « S’il est vrai que la sécurité est le facteur principal (qui a motivé la prorogation du mandat parlementaire), la question reste de savoir ce qui a conduit à cette situation. Est-ce un phénomène naturel ou bien est-il la résultante de l’impuissance des responsables de l’État ? »
M. Husseini s’est également demandé si le renouvellement de la législature « est un moyen de faire face à la défaillance (des responsables) ou plutôt une prorogation de la défaillance même » ?
Selon lui, une seule réponse est possible : « Les raisons directes qui ont abouti à cette situation se résument par le fait que les politiques se sont disputés sur les moyens de se partager le pouvoir. Ils ont failli, volontairement ou non, à la mission qui leur a été confiée. Une réflexion plus profonde nous amène à conclure qu’en définitive, c’est le régime qui s’est arrêté de fonctionner. »
Et de poursuivre : « L’élite devrait pouvoir répondre à la question de savoir ce que désirent réellement les Libanais. Cette réponse ne peut être obtenue qu’à l’aide d’une loi électorale qui respecte ce qu’a prévu le texte fondamental, à savoir que le peuple est la source des pouvoirs, et non les États étrangers, encore moins les partis à caractère confessionnel, qui, a-t-il dit, sont à l’origine des blocages et des divisions. »
M. Husseini a estimé que c’est au peuple libanais « d’imposer une nouvelle loi électorale à un Parlement qui, de toute manière, est illégitime, et doit par conséquent s’en aller après avoir adopté la loi requise sur base d’un mode de scrutin électoral mixte (...) ». « Personne n’a d’excuses pour se dérober à la confrontation », a-t-il conclu, appelant à la tenue, en toute urgence, d’assises nationales pour aborder ces questions.
« Prorogation ou pas, ou encore élections sans loi, c’est le vide (politique) de toute manière. »C’est ce que constate l’ancien président du Parlement, Hussein Husseini, qui, dans un communiqué, explique que « le problème auquel fait face le pays en ce moment est un problème de fond lié à la formule libanaise et non une question constitutionnelle », précise le texte.Et de...

commentaires (2)

Et durant son Irrésistîîîble "présence?" au Perchoir de ce "parlement"-là(h) !

Antoine-Serge Karamaoun

12 h 43, le 01 juin 2013

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Commentaires (2)

  • Et durant son Irrésistîîîble "présence?" au Perchoir de ce "parlement"-là(h) !

    Antoine-Serge Karamaoun

    12 h 43, le 01 juin 2013

  • Mais pourquoi n'avait-il donc pas "suggérer" touuus ces "bons" Boniments durant la Si Lonnngue présence de sœur-syrie ?!

    Antoine-Serge Karamaoun

    09 h 56, le 01 juin 2013

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