Le secrétariat du 14 Mars a évoqué par ailleurs la question de la loi électorale et celle du processus toujours gelé de former un nouveau cabinet. Sur la première question, le secrétariat a souhaité que « les députés de la nation, et précisément les députés du 14 Mars, exercent davantage de pressions pour la tenue d’une séance parlementaire plénière afin de voter une nouvelle loi électorale garante des intérêts des Libanais ». Le communiqué a réitéré dans ce cadre son appel au président de la République d’adresser « un message clair au Parlement, susceptible de mettre les députés devant leurs responsabilités et de réclamer de toutes les parties, sans exception, de s’éloigner immédiatement de la guerre en Syrie ».
Sur la question ministérielle, le 14 Mars a réitéré son appel au Premier ministre désigné Tammam Salam « d’aller de l’avant dans la formation d’un gouvernement capable d’éloigner clairement les incidents en Syrie de la situation interne libanaise ». « Ce qui est donc souhaité aujourd’hui est un cabinet de nature nationale capable de mettre un terme à la pratique qui fait du Liban une base d’appui au régime syrien », a ajouté le communiqué.
Par ailleurs, le 14 Mars s’est interrogé sur l’intérêt qu’auraient les proches des otages libanais en Syrie à s’attaquer aux intérêts de la Turquie dans le pays, « indépendamment de la justesse de leur cause, baptisée “cause des otages de Aazaz” », toujours selon le communiqué, qui réitère le précédent appel du courant du Futur à « ne pas pêcher dans des eaux troubles ». Le 14 Mars s’est également étonné du démantèlement par le ministère de la Culture d’une plaque à Nahr el-Kalb commémorant le retrait syrien, un démantèlement décrit comme « une agression du ministre démissionnaire de la Culture, sous prétexte que la plaque porte une signature partisane ». Le secrétariat général a prié le ministre concerné de « remplacer cette plaque par une autre, qui soit respectueuse de la formule nationale telle qu’il l’entend ».
ET PAS UNIQUEMENT !
20 h 31, le 23 mai 2013