Les familles des otages de Aazaz séquestrent brièvement le directeur du Centre culturel turc

Les familles et proches des Libanais enlevés, il y a bientôt un an, en Syrie ont réussi à entrer hier au Centre culturel turc, à Beyrouth, dans lequel ils ont observé un sit-in et ont réclamé le départ du directeur et la fermeture du centre. Sabotant les locaux et brisant les caméras de surveillance, ils ont séquestré le directeur et sa secrétaire dans leurs bureaux. M. Daniel Chouaib, un des proches des otages, a précisé que les familles concernées ne quitteront pas les lieux avant qu’une solution au dossier ne soit trouvée. Les forces de sécurité envoyées par le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, sont ensuite arrivées sur les lieux, suivies par cheikh Abbas Zgheib qui a appelé le régime syrien à mettre un terme à cette affaire. Les manifestants ont alors quitté les lieux dans l’après-midi, promettant de prendre des mesures d’escalade après le 22 mai si les choses n’avancent pas.
Sur un autre plan, le vice-ministre des Affaires étrangères du Parlement international pour la sécurité et la paix, également ambassadeur de la Commission internationale pour les droits de l’homme au Liban et au Moyen-Orient, Haytham Abou Saïd, a rendu visite hier au ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour. Il lui a remis le protocole du Tribunal international pour les Libanais enlevés à Aazaz, espérant qu’il soit adopté par le ministère libanais pour aboutir rapidement à une solution diplomatique.