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Patatras ?

Pathétique, risible, effarant, stupéfiant, indécent : tous les adjectifs de circonstance ne suffiraient pas pour qualifier la tragi-comédie qui se joue depuis des semaines sous les voûtes du Parlement et dans les salles obscures des stratèges de pacotille.
Tragique situation qui étreint les cœurs, cadenasse les portes de l’espoir, hilarante bouffonnerie qui dénude les divers acteurs, les révèle sous leurs véritables traits de pantins désarticulés.
Au menu, en tête d’affiche des batailles homériques : « L’intérêt supérieur de la nation », celui qui est chaque jour piétiné, éviscéré, réduit à la fonction de pourvoyeur de clichés au bénéfice d’aboyeurs nourris à l’école de la surenchère politicienne.
Les avez-vous vus, au cours des semaines écoulées, s’étriper, se mettre en spectacle, jouer aux preux chevaliers, défenseurs de la veuve et de l’orphelin ? Les avez-vous entendus s’adresser des amabilités dont auraient honte les pires des charretiers, s’invectiver la fleur à la bouche, ratisser large, bien large, pour récolter les suffrages de l’aveuglement ?
Avez-vous suivi, abasourdis, la reprise des hymnes guerriers, ceux appelant à l’élimination des « traîtres », à l’annihilation des « valets » d’une coexistence devenue l’arbre à abattre, parce que ultime barrière face à la fanatisation et à l’exclusion ?
Que dire de ceux qui ont privilégié les intérêts de clans et de communautés au détriment d’une identité commune façonnée laborieusement au fil des ans, au fil des décennies, d’une identité sans laquelle le Cèdre volerait en éclats, perdrait ses branches l’une après l’autre ?
Mais trêve d’allégories : aujourd’hui l’heure est grave et les fossoyeurs de la République, de la vie en commun, doivent être montrés du doigt, dénoncés comme de vulgaires dépeceurs, des têtes brûlées qui, par leurs agissements, rouvrent les frontières devant l’avancée des forces de la division, celles qui ravagent déjà la Syrie et frappent dangereusement à nos portes.
Qu’il s’agisse des législatives, initialement prévues pour cet été, ou du gouvernement de Tammam Salam qui aurait dû être déjà constitué, les mêmes empêcheurs de tourner en rond sont entrés en action, les mêmes trublions ou autres libérateurs autoproclamés ont repris du service, les uns pour préserver une hégémonie qui leur a apporté, jusqu’à présent, beaucoup de dividendes, les autres pour embastiller une communauté qui aurait pu avoir des velléités d’émancipation...
Et pourtant, par une nuit sans lune, dans le secret de tractations menées sur fond de bouleversements régionaux et de rééquilibrage sur la scène interne, une nouvelle équation semblait s’être imposée, une équation supposée être l’issue de secours qui permettrait au Liban de sortir enfin de sa longue prise en otage.
Mikati parti, Salam arrivé, tout redevenait possible, une nouvelle majorité s’esquissait, le déblocage semblait à portée de main. Mais c’était sans compter avec les éternelles résistances, celles entretenues par les politiques populistes, bétonnées par les discours sectaires.
Patatras ? Pas nécessairement. La balle, aujourd’hui, au-delà de ce qui se produira dans les prochains jours, place de l’Étoile, reste dans le camp de Tammam Salam, l’homme plébiscité, dès le départ, par l’ensemble de la classe politique, un atout non négligeable dans le contexte présent. Monsieur Salam saisira-t-il cette occasion unique, formera-t-il « son » gouvernement tel qu’il l’entend au grand dam de députés dépités, de ministrables partisans des fameux tiers de blocage ? Toute la question est là, mais ce serait un joli coup d’éclat dans le climat nauséabond qui infecte, depuis si longtemps, l’Assemblée parlementaire.
Pathétique, risible, effarant, stupéfiant, indécent : tous les adjectifs de circonstance ne suffiraient pas pour qualifier la tragi-comédie qui se joue depuis des semaines sous les voûtes du Parlement et dans les salles obscures des stratèges de pacotille.Tragique situation qui étreint les cœurs, cadenasse les portes de l’espoir, hilarante bouffonnerie qui dénude les divers acteurs,...
commentaires (3)

C’est l’évidence, cette époque Malsaine n’est pas celle de la Saine pensée. Si réellement on croit légiférer, c’est pour garder une trace sur la vie et transmettre la 14 Saine Pensée pondue elle sur du papier : un support peu fiable d’après les Anthracites ya hassértéhhh ! Néanmoins, ils mènent une "lutte" notable à ce "niveau"-là : Leur législation 8 Martienne interviendra lorsqu'ils se décideront à passer au scribouillage de leur "profonde pensée?" sur de la brique en terre cuite antique. Cela exige moult matière couleur brique et non évidement Griiise ! Ainsi, pour la diffusion de leurs "pensées", yâ wâïylééhhh, moult de leurs bri(c)ques et bl(r)ocs indigènes seront nécessaiiires ! Il faut noter le fait qu’on ne pourra trouver un seul de leurs scribouilleurs qui ne sera sous domination exotique centre-asiatique. Les Noircis choisiront de conserver ainsi leur version "fakîhàRienne", ajoutant plein de bastringues par rapport à la Saine Pensée Cédraie : on se retrouve alors avec une requalification de ces Réflexions Saines. L’épopée Cédraie devra alors continuer à être occultée par les sempiternelles antiennes de ces Hâbleurs 8 Martiens éhhh patentés ! Leurs bidouillages fort singuliers donnent une idée certaine de la conception Malsaine de leurs scribes, ces sbires, haut-parleurs cassant les Saines oreilles sur soi-disant la conservation des 14 Saines idées…. I n e x i s t a n t e s chez eux en réalité !

Antoine-Serge KARAMAOUN

13 h 42, le 20 mai 2013

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Commentaires (3)

  • C’est l’évidence, cette époque Malsaine n’est pas celle de la Saine pensée. Si réellement on croit légiférer, c’est pour garder une trace sur la vie et transmettre la 14 Saine Pensée pondue elle sur du papier : un support peu fiable d’après les Anthracites ya hassértéhhh ! Néanmoins, ils mènent une "lutte" notable à ce "niveau"-là : Leur législation 8 Martienne interviendra lorsqu'ils se décideront à passer au scribouillage de leur "profonde pensée?" sur de la brique en terre cuite antique. Cela exige moult matière couleur brique et non évidement Griiise ! Ainsi, pour la diffusion de leurs "pensées", yâ wâïylééhhh, moult de leurs bri(c)ques et bl(r)ocs indigènes seront nécessaiiires ! Il faut noter le fait qu’on ne pourra trouver un seul de leurs scribouilleurs qui ne sera sous domination exotique centre-asiatique. Les Noircis choisiront de conserver ainsi leur version "fakîhàRienne", ajoutant plein de bastringues par rapport à la Saine Pensée Cédraie : on se retrouve alors avec une requalification de ces Réflexions Saines. L’épopée Cédraie devra alors continuer à être occultée par les sempiternelles antiennes de ces Hâbleurs 8 Martiens éhhh patentés ! Leurs bidouillages fort singuliers donnent une idée certaine de la conception Malsaine de leurs scribes, ces sbires, haut-parleurs cassant les Saines oreilles sur soi-disant la conservation des 14 Saines idées…. I n e x i s t a n t e s chez eux en réalité !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    13 h 42, le 20 mai 2013

  • CHER MONSIEUR NAGIB AOUN, VOUS ÊTES ENTRAIN DE NOUS PARLER, PARLER À DES SOURDS, LE LANGAGE DES SOURDS SE FAIT AVEC LES MAINS. DONC VOTRE ARTICLE N'A AUCUN EFFET SUR NOUS, C'EST FADE. IL NOUS FAUT DES NOM DES PHRASES CLAIRES, MONTREZ DU DOIGT QUI FAIT QUOI, LES MERCENAIRES UN PAR UN PAR LEUR NOM, SINON C'EST PAS LA PEINE APRÈS TOUTES CES ANNÉES DE MAGOUILLES.

    Gebran Eid

    12 h 20, le 20 mai 2013

  • Le Parlement libanais, un centre de clowneries. Dégoûtant à l'extrême !

    Halim Abou Chacra

    11 h 02, le 20 mai 2013

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