Pour marquer le coup, l’Université américaine a organisé une exposition et édité un très beau catalogue/ livre d’art assorti d’un DVD.
Les murs de la Art Galery de l’AUB abritent des œuvres très diverses, toutes signées par les 400 graphic designers formés sur les bancs du département de cette discipline de l’établissement depuis 20 ans. Des œuvres à profusion, donnant à voir une palette large et variée des domaines où peut s’exercer cet art. Sur les murs, d’un côté, des écrans géants diffusent en boucle campagnes de pubs et autres animations; de l’autre, des affiches, des panneaux, des images de toute sorte montrent des conceptions visuelles très différentes les unes des autres. Au centre de la galerie, des vitrines abritent des objets hétéroclites: bijoux, bibelots, cartes postales, livres, imprimés...; éparpillés par terre, des meubles – poufs, tables... –; sur les socles, des sculptures en bois. Et sur des étagères suspendues, des ordinateurs permettent de visionner via Internet de nombreux projets.
«Le département de graphic design a ouvert ses portes en 1992», explique Nada Salhab, la directrice de Communication Design, l’entreprise chargée d’organiser cette rétrospective. «Il a été le premier département dans cette discipline à ouvrir au Moyen-Orient. Une de ses particularités: il était placé sous l’égide de la faculté d’architecture et non pas des beaux-arts», précise-t-elle. C’est un détail qui a son importance, «l’enseignement du graphic design à l’AUB ne se limite pas à la créativité artistique, mais englobe également identité et structure», affirme-t-elle. À la fin de leur cursus, les étudiants diplômés de l’AUB n’ont aucun problème à trouver du travail au Liban, mais également dans les pays arabes, en Europe et aux États-Unis, à en juger par les travaux exposés et les noms de clients prestigieux qui ont fait appel à ces jeunes talents.
«C’est Mme Leila Musfy, professeur de design à la faculté d’architecture, qui a mis en place ce programme, il y a 20 ans, et l’a développé», précise Nada Salhab. À noter parmi les professeurs qui sont intervenus dans ce département, le nom du calligraphe Samir Sayegh, qui a beaucoup contribué à développer l’image de la calligraphie et des arts traditionnels arabes dans le design et inspiré de nombreux élèves. Leila Musfy a aussi complètement orchestré cette exposition, y apposant sa «touche», affirme la
responsable.
L’exposition déjà très dense est doublée d’un très beau catalogue de 224 pages. Un catalogue qui aura une double utilité: graver l’événement dans le marbre et permettre, grâce à sa vente, à un étudiant de bénéficier d’une bourse.
«Il est important de valoriser les 20 ans d’existence du département», souligne Nada Salhab, mais «c’est l’avenir qui nous intéresse, nous cherchons surtout les moyens de motiver les jeunes générations, de faire encore mieux pour eux», insiste-t-elle. «D’où l’idée de reverser le prix de vente du catalogue (70 dollars chacun des 1 000 exemplaires) de cette exposition au bénéfice du financement d’une bourse d’études. S’il y a de la demande, nous pourrons en faire une 2e édition et, pourquoi pas, financer une 2e bourse», affirme-t-elle, optimiste. Belle initiative.
*L’exposition se prolongera jusqu’au 6 mai.
Les murs de la Art Galery de l’AUB abritent des œuvres très diverses, toutes signées par les 400 graphic designers formés sur les bancs du département de cette discipline de l’établissement depuis 20 ans. Des œuvres à profusion, donnant à voir une palette large et variée des domaines où peut s’exercer cet art. Sur les murs, d’un côté, des écrans géants diffusent en boucle campagnes de pubs et autres animations; de l’autre, des affiches, des panneaux, des images de toute sorte montrent des conceptions visuelles très différentes les unes des autres. Au centre de la galerie, des vitrines abritent des objets hétéroclites: bijoux, bibelots, cartes postales, livres, imprimés...; éparpillés par terre, des meubles – poufs, tables... –; sur les socles, des sculptures en bois. Et sur des étagères suspendues, des ordinateurs permettent de visionner via Internet de nombreux projets.
«Le département de graphic design a ouvert ses portes en 1992», explique Nada Salhab, la directrice de Communication Design, l’entreprise chargée d’organiser cette rétrospective. «Il a été le premier département dans cette discipline à ouvrir au Moyen-Orient. Une de ses particularités: il était placé sous l’égide de la faculté d’architecture et non pas des beaux-arts», précise-t-elle. C’est un détail qui a son importance, «l’enseignement du graphic design à l’AUB ne se limite pas à la créativité artistique, mais englobe également identité et structure», affirme-t-elle. À la fin de leur cursus, les étudiants diplômés de l’AUB n’ont aucun problème à trouver du travail au Liban, mais également dans les pays arabes, en Europe et aux États-Unis, à en juger par les travaux exposés et les noms de clients prestigieux qui ont fait appel à ces jeunes talents.
«C’est Mme Leila Musfy, professeur de design à la faculté d’architecture, qui a mis en place ce programme, il y a 20 ans, et l’a développé», précise Nada Salhab. À noter parmi les professeurs qui sont intervenus dans ce département, le nom du calligraphe Samir Sayegh, qui a beaucoup contribué à développer l’image de la calligraphie et des arts traditionnels arabes dans le design et inspiré de nombreux élèves. Leila Musfy a aussi complètement orchestré cette exposition, y apposant sa «touche», affirme la
responsable.
L’exposition déjà très dense est doublée d’un très beau catalogue de 224 pages. Un catalogue qui aura une double utilité: graver l’événement dans le marbre et permettre, grâce à sa vente, à un étudiant de bénéficier d’une bourse.
«Il est important de valoriser les 20 ans d’existence du département», souligne Nada Salhab, mais «c’est l’avenir qui nous intéresse, nous cherchons surtout les moyens de motiver les jeunes générations, de faire encore mieux pour eux», insiste-t-elle. «D’où l’idée de reverser le prix de vente du catalogue (70 dollars chacun des 1 000 exemplaires) de cette exposition au bénéfice du financement d’une bourse d’études. S’il y a de la demande, nous pourrons en faire une 2e édition et, pourquoi pas, financer une 2e bourse», affirme-t-elle, optimiste. Belle initiative.
*L’exposition se prolongera jusqu’au 6 mai.
Pour marquer le coup, l’Université américaine a organisé une exposition et édité un très beau catalogue/ livre d’art assorti d’un DVD. Les murs de la Art Galery de l’AUB abritent des œuvres très diverses, toutes signées par les 400 graphic designers formés sur les bancs du département de cette discipline de l’établissement depuis 20 ans. Des œuvres à profusion, donnant à...
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