Si les premiers étudiants admis étaient au nombre de 68, aujourd’hui, l’Université libanaise rassemble près de 75 000 étudiants issus de milieux sociaux différents et de toutes les communautés du pays.
Formée de dix-sept facultés et instituts, et de trois écoles doctorales, l’UL couvre l’éventail de spécialisations le plus vaste du pays et représente la plus grande université au Liban, avec des branches dans toutes les régions.
Un combat permanent
Devant l’auditorium comble du campus universitaire Rafic Hariri, le recteur Adnane el-Sayyed Hussein, entouré des doyens et des personnalités honorées, s’est adressé à l’assistance en mettant en exergue le long cheminement par lequel est passée l’UL à travers son histoire. « Ce fut un combat permanent, afin d’assurer des bâtiments décents et une autonomie à travers un conseil de direction indépendant », a-t-il souligné. Mais le pari est loin d’être gagné, et « nous œuvrons tous les jours pour atteindre ces deux objectifs ainsi que pour appliquer le nouveau système des LMD » (licence-master-doctorat). Et le recteur d’enchaîner en énumérant les réalisations au niveau de la recherche académique dans les différentes disciplines : sciences médicales, ingénierie, agronomie.
« Tout cela ne serait pas possible sans une politique d’ouverture sur l’étranger, et des partenariats solides avec les institutions les plus prestigieuses en France et dans le reste de l’Europe. Cela inclut tous les développements au niveau scientifique ainsi qu’au niveau des sciences humaines. Sans oublier, bien entendu, la révolution informatique. » Le recteur a insisté sur la vocation première de l’institution nationale, celle de transmettre la connaissance aux étudiants défavorisés et, par là même, contribuer à une politique de justice sociale.
Au cours de la cérémonie, trois anciens recteurs ont été honorés pour leur rôle dans l’édification et le développement de l’Université libanaise : les Drs Georges Tohmé, Ibrahim Kobeissy et Zouhair Chokr.
En marge des festivités, la doyenne de la faculté des lettres et des sciences humaines, Mme Wafa Berry Hajj, a proposé un colloque de deux jours autour de l’œuvre de Stétié.
Rima HARFOUCHE
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