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Liban

Dans les appartements de Bergoglio

La statue, grandeur nature, de Jésus à dos d’âne reproduisant l’entrée du Christ à Jérusalem.

Un homme ivre de Dieu. Le titre de la classique biographie de saint Charbel par le RP Paul Daher vient spontanément à l’esprit en écoutant parler de lui les proches de l’ancien archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, aujourd’hui pape.
Nous sommes à l’archevêché de Buenos Aires, et par dérogation spéciale, Béchara Raï et trois évêques, guidés par le vicaire épiscopal, Joaquin Succunza, sont autorisés à visiter les lieux, et notamment la chambre, la chapelle privée et le bureau de l’ancien évêque. Télé-Lumière, qui a finalement rejoint le patriarche, avec quelques journalistes indépendants, a également été autorisée à filmer les lieux. Une exclusivité que les spectateurs de cette chaîne chrétienne qui diffuse 24h/24 devraient savourer.
Un bureau derrière lequel s’étage une bibliothèque fournie ; une chambre disposant d’un confort minimum, un lit ordinaire, pas de télévision, pas d’air conditionné ; une minuscule chapelle privée : tels sont les appartements de l’archevêque de Buenos Aires. Et nous comprenons pourquoi la transition a dû lui être pénible, et pourquoi il a choisi de ne pas résider dans l’appartement pontifical, au deuxième étage du palais apostolique, mais rester à l’hôtellerie Sainte-Marthe, aux dimensions moins seigneuriales.
À l’entrée de la chambre, une photo de Sainte Thérèse de Lisieux accueille le visiteur. Tout est là. La « petite voie » vers la sainteté choisie par l’une des figures de sainteté les plus aimées des temps modernes est celle que le pape a choisie pour lui-même. Une sainteté tout en gestes simples, tout en héroïsme caché. Au mur, un crucifix fixé sur velours, que l’archevêque embrassait en sortant de sa chambre et en y entrant. Sur le mur, la trace de sa main, sur laquelle il prenait appui pour baiser l’icône. Sur une étagère, une statuette de saint François. Le modèle de pauvreté, de simplicité et de joie évangélique du pape ; un homme qui se confessait toutes les semaines quand il était archevêque et qui, selon ses proches, a quitté Buenos Aires pour assister au conclave avec un énorme poids sur le cœur. Comme quelqu’un qui fait des adieux. Comme quelqu’un qui savait qu’il ne reviendrait plus de sitôt vers sa chère retraite.
La visite a suivi celle de la cathédrale de Buenos Aires, l’une des rares églises où les ânes sont autorisés à entrer. En l’occurrence, une statue de Jésus entrant à Jérusalem sur le dos de cette humble bête reproduite grandeur nature. Du jamais-vu !
La tournée s’inscrit dans le cadre d’une atmosphère détendue dans Buenos Aires organisée pour le patriarche et les évêques et supérieurs généraux qui ont participé à la conférence de Tucuman. À bord du bus, Charles Hajje, Rose Choueiri, Hyam Boustany et Youssef Doueyhi, piliers de la Fondation maronite dans le monde. La bonne humeur règne... Nous apprenons enfin le fin mot de l’histoire du « secret pontifical ». C’est la nouvelle que tout le monde sait... sauf le pape !
Un homme ivre de Dieu. Le titre de la classique biographie de saint Charbel par le RP Paul Daher vient spontanément à l’esprit en écoutant parler de lui les proches de l’ancien archevêque de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, aujourd’hui pape.Nous sommes à l’archevêché de Buenos Aires, et par dérogation spéciale, Béchara Raï et trois évêques, guidés par le vicaire...
commentaires (1)

Belle lecon d'humilite pour plusieurs...

Cadige William

09 h 54, le 24 avril 2013

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Commentaires (1)

  • Belle lecon d'humilite pour plusieurs...

    Cadige William

    09 h 54, le 24 avril 2013

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