Mazen Kiwan et Yamila Ivonne, sublimes.
Ils étaient un petit groupe, au Liban, à s’adonner et s’abandonner aux murmures du bandonéon, transportés par une danse qui fait vibrer leur âme et leurs sens. Un des premiers à avoir saisi la magie du tango, Mazen Kiwan, ancien danseur de la troupe de Caracalla, professeur de tango, et qui a confirmé sa notoriété lors de l’émission Dancing with the stars en faisant partie du jury, a lancé le 1er festival international de tango argentin à Beyrouth en 2009. Aidé par une équipe d’inconditionnels danseurs, motivés et convaincus de l’importance de l’événement, tant pour mettre en avant la danse que le Liban, il renouvelle l’exploit cette année avec un choix de grands noms argentins qui seront au rendez-vous du 23 au 28 avril.
Des participants de 18 nationalités différentes, familiers des festivals internationaux, seront au rendez-vous. De grosses pointures, venues déployer leurs talents et la diversité de leurs styles sur les planches du Music Hall dans un magnifique spectacle, seront accompagnées de l’orchestre argentin El Arrastre. Horacio Godoy, « un dieu de l’improvisation! », accompagné de Magdalena Gutierrez, ainsi que Sebastian Achaval avec Roxana Suarez, reviennent pour la deuxième fois. Fernando Sanchez & Adriana Naveira, fille du célèbre Gustavo Naveira, et enfin, Mazen Kiwan, qui retrouve sa sublime partenaire Yamila Ivonne, seront également à l’affiche du show Tango y nada mas.
Pour la suite des festivités, 4 DJ se joignent à la fête : le fidèle Sabah Chammas, lui-même un grand tanguero, qui, comme chaque année, vient de San Diego animer le dance floor avec une sélection de musique argentine ; Enzo Climaco qui, entre deux tournées en Italie, présentera son choix de tangos; Luca Lamberti, également italien, DJ, danseur et professeur; et enfin le Russe Semeon Kukormin, autre culture mais même passion.
Le coup d’envoi du festival sera donné au Music Hall le 23 avril, avec les deux soirées-spectacles. Elles seront suivies de quatre « milongas » au Saint-Georges Yacht Motor Club, du 25 au 28 avril, dans une salle spécialement aménagée par Fady el-Khoury, et enfin, du 26 au 28 avril, de cours collectifs donnés par les maestros à l’Université américaine de Beyrouth.
Les danseurs libanais et étrangers s’octroieront, entre deux danses, une parenthèse touristique, « une autre façon de mélanger nos cultures », précise Mazen Kiwan, avec les visites de Jeïta, Byblos, Deir el-Kamar, Beiteddine et la réserve des Cèdres, au Chouf. Enfin, pour rendre un hommage à Dame Nature et à notre patrimoine, le BITF se met au vert, appelant à la protection de la réserve, en plantant un cèdre qui portera le nom et la vision de ce festival.
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