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Liban

Tension à Tripoli après l’assassinat d’un jeune homme devant un café

Yéhia Hassoun a été tué dans une fusillade, dans la nuit de vendredi à samedi, devant un café du quartier Abi Samra, à Tripoli. Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), ses meurtriers qui ont pris la fuite sont inconnus, alors qu’un proche de la victime, présent lors de la fusillade, a pu identifier quelques-uns des criminels qui appartiennent au parti al-
Tahrir, et que les autres portaient des cagoules. Il les a accusés d’avoir assassiné Hassoun de sang-froid.
Samedi matin, le quartier Abi Samra était sous tension. Des coups de feu retentissaient par intermittence alors que des jeunes tentaient de bloquer diverses rues. Les écoles, ouvertes généralement les samedis à Tripoli, ont fermé leurs portes. Ce jour-là, le Rassemblement national islamique a tenu une réunion extraordinaire au siège de la Jamaa islamiya dans le quartier pour se pencher sur l’assassinat de Yéhia Hassoun et de la tension qui a suivi.
Prenant la parole à l’issue de la réunion, qui a notamment rassemblé cheikh Mohammad Imam, secrétaire de Dar el-Fatwa à Tripoli, le général Amer Hassan, directeur des services de renseignements de l’armée dans la capitale du Liban-Nord, et des membres de la famille du jeune homme tué, le député Mohammad Kabbara a mis l’accent sur un engagement pris pour circonscrire cet incident et épargner à Tripoli la discorde.
C’est hier que Hassoun a été enterré dans son village de Sfeiré, dans le caza de Denniyé. Son corps a été transporté de l’hôpital Mazloum jusqu’à la place al-Maoulaoui, où ses amis et ses proches attendaient. Son corps a été ensuite transféré à son village natal.
Sur un autre plan, des dizaines des personnes soutenant l’initiative « Tripoli ville sans armes » ont observé un sit-in de solidarité devant le magasin brûlé de Rabih Sleiman pour contester la vague d’incendies qui touche les fonds de commerce appartenant à des alaouites.
Prenant la parole, le coordinateur de la campagne a appelé le Haut Comité de secours à venir évaluer les dégâts. « Nous vivons à Tripoli sous la menace des armes; il suffit d’une roquette ou d’une rafale de coups de feu pour paralyser la ville. Tout le monde a oublié, notamment les hommes politiques, que Jabal Mohsen, Bab el-Tebbané et Kobbeh figurent parmi les régions les plus pauvres du Liban », a-t-il souligné.
Yéhia Hassoun a été tué dans une fusillade, dans la nuit de vendredi à samedi, devant un café du quartier Abi Samra, à Tripoli. Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), ses meurtriers qui ont pris la fuite sont inconnus, alors qu’un proche de la victime, présent lors de la fusillade, a pu identifier quelques-uns des criminels qui appartiennent au parti al-Tahrir, et...
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