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Économie - Finances

Azour : Le secteur bancaire possède les capacités pour profiter de la crise chypriote

L’ancien ministre des Finances Jihad Azour a indiqué dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya que le problème principal du Liban résulte dans son incapacité à être le bénéficiaire des crises régionales. Faisant référence à la crise bancaire chypriote, M. Azour a déploré que le Liban ne s’arme pas pour profiter de la crise bancaire de la crise monétaire par laquelle passe l’île. « Le secteur bancaire libanais a l’expérience nécessaire et les capacités pour profiter des crises monétaires de la région, pourtant cela ne suffit pas. Il est impératif aussi que la conjoncture politico-sécuritaire soit stable », a indiqué l’ancien ministre.
« Le Liban aurait pu attirer les flux de capitaux des déposants qui préfèrent faire sortir leurs fortunes en attendant que la situation monétaire se stabilise », a souligné M. Azour. Rappelant que le plan de sauvetage entériné in extremis par la zone euro où le pays a en effet accepté la faillite de la banque Laïki, l’une des plus importantes du pays, et une mise à contribution des gros déposants en contrepartie d’une aide de 10 milliards d’euros, l’ancien ministre des Finances a expliqué que certains experts craignaient toutefois que malgré l’accord accouché dans l’urgence, certains déposants ont toujours la volonté de retirer des sommes en liquide des banques chypriotes. « Nous ne savons toujours pas quelle direction va prendre cette crise surtout que l’accord engendré par le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne avait aussi pour but de protéger les liquidités des déposants russes ». Rappelons en effet que Chypre fait partie des États qui ont mis en place des dispositifs susceptibles d’attirer les « capitaux flottants » du monde, et pas seulement ceux des Russes en mal de placements lucratifs dans la discrétion. Selon des informations rapportées par le site lenouvelobs.com, l’île chypriote et la Russie n’ont signé aucune convention prévoyant l’échange de renseignements relatifs aux comptes bancaires domiciliés à Chypre. Les oligarques et autres milliardaires russes pouvaient ouvrir des comptes sans être inquiétés, sachant que personne ne les interrogerait sur l’origine des fonds.
« Cette situation a créé un manque de confiance à Chypre. Reste à voir si les banques libanaises vont se tenir prêtes pour profiter du malaise de l’île voisine », a souligné Jihad Azour. Et d’ajouter : « Plus le Liban fera preuve d’une solidité bancaire et monétaire, plus il pourra profiter des crises régionales, mais le problème est que nous ne faisons rien pour consolider nos acquis. » L’ancien ministre a en outre indiqué qu’il fallait suivre de près la situation chypriote.
L’ancien ministre des Finances Jihad Azour a indiqué dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya que le problème principal du Liban résulte dans son incapacité à être le bénéficiaire des crises régionales. Faisant référence à la crise bancaire chypriote, M. Azour a déploré que le Liban ne s’arme pas pour profiter de la crise bancaire de la crise monétaire par...
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Quel est l'intérêt de courtiser des fonds peut être toxiques ou d'origine inconnue; proposition et conception pour le moins légère et surannée

Emile Antonios

06 h 24, le 30 mars 2013

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Commentaires (1)

  • Quel est l'intérêt de courtiser des fonds peut être toxiques ou d'origine inconnue; proposition et conception pour le moins légère et surannée

    Emile Antonios

    06 h 24, le 30 mars 2013

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