Une lettre sera-t-elle rédigée au Palais Bustros puis adressée au chef de la diplomatie syrienne ? Ou bien se contentera-t-on du blâme adressé hier par le chef de l’État ? Quel sera l’impact du doute entretenu par Damas sur l’existence du raid, qui a été exprimé peu après la prise de position du chef de l’État ?
De sources diplomatiques, l’on souligne que le chef de l’État s’est basé hier sur des informations sécuritaires bien documentées avant de monter au créneau. C’est en tout cas ce que confirment des sources proches de Baabda, selon lesquelles le président Sleiman a reçu hier un rapport détaillé du commandement de l’armée sur le raid, son emplacement et le nombre d’obus lâchés par l’aviation syrienne.
Par ailleurs, ces sources précisent que la question de l’échelle des salaires sera au menu de la séance du Conseil des ministres de jeudi, comme prévu, de même que celle du haut-comité de supervision des élections. À ce sujet, le comité consultatif du ministère de la Justice n’a pas réussi à s’entendre sur ce dossier : trois des membres considèrent, à l’instar du ministre lui-même, que ce comité est partie intégrante de la loi de 1960 qui est morte et enterrée, deux qu’il est indépendant et qu’il devrait continuer à exister, et le dernier serait partagé. Ce qui risque de compliquer encore plus le débat en Conseil des ministres entre ceux qui voudraient abolir cette instance et ceux qui voudraient la voir reconduite dans ses fonctions.
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Et d'ajouter : Allah yi3tikon il 3afyé ! Libanaise aujourd'hui... Egyptienne (?) demain...
SAKR LEBNAN
15 h 02, le 20 mars 2013