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Moyen Orient et Monde - Reportage

Les fidèles demandent « une révolution » dans l’Église

Les fidèles et touristes avaient commencé à affluer très tôt hier matin. Andreas Solaro/AFP

De nombreux fidèles, parmi les dizaines de milliers assistant à la messe inaugurale du pape François, souhaitent qu’il mène « une révolution » dans une Église « plus proche du peuple ».
« C’est une grande émotion d’être ici. Le pontificat du pape François devrait être une grande révolution pour l’Église, mais encore plus pour les gens pauvres d’Amérique latine et du monde entier et j’espère un renouveau de l’Église », a déclaré sœur Maria-Lourdes, 37 ans, du Salvador. La foule a applaudi à tout rompre lorsque le souverain pontife, élevant la voix, a évoqué une Église qui doit « accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits ». Une banderole géante proclamait : « Va et répare ma maison. » C’est ce message que François d’Assise, dont le pape argentin a choisi le prénom, avait affirmé avoir reçu de Dieu concernant l’Église.
« Je m’attends à une vraie révolution chrétienne de sa part, au sens où il devrait remettre au goût du jour les vraies valeurs de l’Église », dit pour sa part Jamaica, une jeune Italienne de 18 ans venue avec son compagnon. « Avec le pape François nous aurons une Église plus proche du peuple et du monde moderne », a espéré de son côté Rodrigo Grajales, un prêtre colombien de 31 ans. Pour la compatriote du pape, l’Argentine Susanna Montalvo de Tucuman, la messe « représente un moment de grâce car nous venons d’un continent où il y a beaucoup d’inégalités » et le pontificat de François est une source d’espoir pour les pauvres.
Les fidèles et touristes avaient commencé à affluer très tôt hier matin, certains portant des tabourets pour suivre confortablement la messe. La place était couverte de drapeaux de différents pays flottant au vent, de l’Argentine natale du pape à la Croatie en passant par le Brésil, l’Allemagne ou la Pologne et les étendards des nombreuses paroisses italiennes. Certains étaient là « un peu par hasard, ayant réservé le voyage à Rome depuis longtemps », comme un jeune couple français, d’autres se photographiaient, sous un beau soleil, dans une atmosphère bon enfant. « C’est un homme très simple, droit, il a même embrassé Cristina Kirchner », la présidente argentine qu’il a rencontrée hier, « et il est très différent de l’autre », son prédécesseur Benoît XVI, a commenté Jose Maria, un étudiant vétérinaire de Cadiz, en Espagne.
Au milieu de la foule quelques étrangers, peu diserts, vendent des cartes postales avec la figure du pape François. Le prix ? « À votre bon cœur », disent-ils avant de disparaître dans la foule.
(Source : AFP)
De nombreux fidèles, parmi les dizaines de milliers assistant à la messe inaugurale du pape François, souhaitent qu’il mène « une révolution » dans une Église « plus proche du peuple ».« C’est une grande émotion d’être ici. Le pontificat du pape François devrait être une grande révolution pour l’Église, mais encore plus pour les gens pauvres d’Amérique...
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