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Moyen Orient et Monde

Le fantôme de l’Irak bloque tout engagement US...

Dix ans après l’invasion en Irak, ce conflit impopulaire agit comme un repoussoir sur les autorités américaines aujourd’hui dissuadées de s’engager militairement pour stopper la guerre civile en Syrie ou le programme nucléaire de l’Iran. L’opération « Choc et Effroi » en Irak a certes permis aux États-Unis de renverser Saddam Hussein. Mais elle leur a aussi fait perdre 4 500 soldats, coûté quelque 1 000 milliards de dollars et révélé les limites de leur puissance militaire et de leur capacité à imposer un régime démocratique au Moyen-Orient, soulignent des analystes. Si bien qu’à l’heure des révolutions du printemps arabe, les décideurs à Washington cherchent à tout prix à ne pas reproduire les erreurs catastrophiques qui avaient mené à l’intervention américano-britannique en Irak en mars 2003.
Pourtant, une décennie plus tard, les États-Unis sont de nouveau confrontés à un dictateur, le président syrien Bachar el-Assad, accusé à son tour d’avoir amassé des armes chimiques, d’être soutenu par des groupes que Washington qualifie de « terroristes », comme le Hezbollah, et de massacrer son propre peuple. Mais après deux ans de conflit, même les plus bellicistes aux États-Unis se gardent d’appeler haut et fort à armer directement les rebelles syriens, voire à imposer une zone d’exclusion aérienne. Le président Barack Obama refuse de fournir des armes aux opposants au régime de Damas et s’en tient à une aide non létale, même si les Américains apportent dorénavant une assistance directe alimentaire et médicale à la rébellion sur le terrain.
Dix ans après l’invasion en Irak, ce conflit impopulaire agit comme un repoussoir sur les autorités américaines aujourd’hui dissuadées de s’engager militairement pour stopper la guerre civile en Syrie ou le programme nucléaire de l’Iran. L’opération « Choc et Effroi » en Irak a certes permis aux États-Unis de renverser Saddam Hussein. Mais elle leur a aussi fait perdre 4 500...

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