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Liban - Réchauffement climatique

De nouveaux projets pour la réduction de CO2 au Liban

Le ministère de l’Environnement, en association avec le PNUD, a tenu une conférence de presse, hier matin à l’hôtel Phoenicia, pour présenter les nouveaux projets en matière de lutte contre le changement climatique.

Le changement climatique et ses répercussions négatives ne sont pas un mythe. Et le Liban en a déjà pris conscience. Malgré sa faible superficie, le pays subira les conséquences du réchauffement climatique qui ne sont pas des moindres. C’est ce qu’a expliqué hier, à Beyrouth, le ministre de l’Environnement Nazem el-Khoury lors d’une conférence de presse organisée avec le PNUD.


Trois nouveaux projets ont été exposés en présence du représentant du PNUD Robert Watkins ainsi que de plusieurs diplomates et représentants d’ONG. Ces projets s’inscrivent dans la continuité du plan national de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
D’abord un programme de renforcement des capacités pour une réduction les émissions de gaz à effet de serre, destiné aux décideurs afin de les aider à faire de meilleurs choix. Ces choix pourraient avoir un impact positif non seulement sur le climat, mais aussi sur l’épanouissement économique du pays.
Le deuxième projet s’inscrit dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC); le Liban rédigera un 3e rapport qui permettra de mettre en avant les progrès et avancées effectués.
Le troisième projet consistera à instaurer une unité nationale de travail pour inclure le changement climatique au sein des statistiques de développement au Liban. Cette unité fera la coordination entre les deux précédents programmes.


Si les projets d’énergies renouvelables ont commencé à être appliqués, il s’avère que, d’après Léa Kai Aboujaoudé, responsable de l’évaluation technique pour la réduction de CO2 au ministère, « les premières causes de la pollution au Liban sont le trafic et le secteur de l’énergie ».


Au cours de sa présentation, Mme Aboujaoudé a expliqué comment l’utilisation des voitures hybrides et des bus publics pourrait réduire jusqu’à 80 % l’émission de CO2.
Ce qui ressort des interventions de cette conférence, c’est que l’environnement est l’affaire de tous. Et les conséquences du réchauffement sont de plus en plus visibles. « Les saisons ne sont plus les mêmes, affirme Léa Aboujaoudé, et la nature en pâtit. » Entre autres le symbole national du Liban, le cèdre, qui est très sensible à la pollution atmosphérique.
L’un des secteurs les plus touchés est celui de l’agriculture qui subit les aléas du climat. Nazem el-Khoury a d’abord évoqué l’agriculture de conservation qui permet de maintenir le potentiel du sol tout en conservant une bonne production aux niveaux technique et économique. Il a également cité le recyclage de l’eau de pluie qui permet de faire des économies et de préserver les ressources en eau.


Le Liban a été le premier pays arabe à s’être impliqué officiellement dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Il s’est engagé, lors du dernier sommet sur le changement climatique de décembre dernier, pour que d’ici à 2020, 12 % de l’énergie soit générée à partir de sources renouvelables. Ce qui ressort de cette conférence de presse est que ces projets aident non seulement le Liban à tenir ses engagements internationaux, mais aussi à réduire la pollution au bénéfice de ses propres citoyens.

 

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