Les organisations estudiantines du 14 Mars pour l’option des 50 circonscriptions

Les organisations estudiantines et de jeunesse du 14 Mars ont tenu à l’hôtel Printania, à Broummana, un séminaire consacré à un débat portant sur les principaux dossiers qui se posent actuellement sur la scène locale, dont notamment la loi électorale, l’échéance des élections législatives, l’impact de l’arsenal militaire du Hezbollah, la situation gouvernementale et le mariage civil. Les organisations estudiantines ont réaffirmé à cette occasion l’attachement aux grands objectifs nationaux et stratégiques défendus depuis plusieurs années par le 14 Mars. Elles se sont prononcées, en outre, pour le projet de loi basé sur l’option des 50 circonscriptions.
À l’issue des débats, le président de l’organisation estudiantine des Forces libanaises, Nadim Yazbeck, a donné lecture, au nom des organisations estudiantines, d’un communiqué mettant l’accent sur les points suivants :
- Le mouvement du 14 Mars est un mouvement national, souverainiste, transcommunautaire et transrégional, et il n’est nullement un mouvement conjoncturel. Il est fondé sur des principes et des valeurs portant sur la liberté, la démocratie et l’édification d’un État civil moderne.
- L’armement du Hezbollah crée un terrain fertile à la prolifération des armes et au climat de fronde contre l’État. Les organisations estudiantines réaffirment à cet égard leur appui aux institutions sécuritaires et au rétablissement de l’autorité de l’État sur tout le territoire libanais.
- Les organisations estudiantines réclament l’édification d’un État civil moderne, dans toutes ses dimensions, politique, économique et sociale, y compris un statut d’état civil et le mariage civil facultatif.
- Nécessité d’organiser les élections législatives à la date prévue et de mettre fin aux séquelles politiques du 7 Mai, notamment en ce qui concerne la loi électorale imposée par la force des armes. Les organisations estudiantines demandent à toutes les forces politiques d’adopter le projet des 50 circonscriptions, de manière à assurer une juste représentation et de préserver l’unité nationale et la coexistence.
- En ce qui concerne l’Université libanaise, les participants à la réunion réclament le règlement de tous les problèmes en suspens, notamment la désignation d’un conseil de l’Université, la nomination des doyens, la titularisation des professeurs contractuels, la préservation de l’indépendance de l’université, la sauvegarde de son rôle national, l’organisation des élections estudiantines dans les plus brefs délais afin de défendre les droits des étudiants et de renforcer la démocratie.
- Réaffirmation de la nécessité de faire chuter le gouvernement, les incidents sécuritaires et les accusations lancées par la Bulgarie (contre le Hezbollah) apportant la preuve de la justesse de notre action visant à faire tomber le gouvernement du terrorisme et du complot contre la vie politique et économique du pays.
- Nécessité d’organiser un congrès des forces du 14 Mars pour clarifier la notion de l’État civil et la décentralisation administrative.
Il convient d’indiquer que le président de l’organisation estudiantine du PNL, Simon Dergham, a représenté le coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, Farès Souhaid, au séminaire. Dans un communiqué, il devait appeler les étudiants et les jeunes du 14 Mars à rester « vigilants face aux dangers de l’État des armes, représenté par le Hezbollah ». M. Dergham a d’autre part souligné que « les forces du 14 Mars doivent opérer un retour aux sources et réaffirmer l’option du “Liban d’abord” en refusant de brader les principes pour lesquels sont tombés les martyrs du 14 Mars ». Notons que le séminaire était placé sous le thème : « Ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous sépare. »