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Liban

Sleiman exprime son appui à la visite de Raï en Syrie

Une vue de la messe de la Saint-Maron, avec, au premier plan : le Premier ministre Nagib Mikati, le président Michel Sleiman et son épouse, Wafa’. Photos Dalati et Nohra

Le président de la République, Michel Sleiman, s’est prononcé en faveur de la visite en Syrie du patriarche maronite, Béchara Raï. « Le patriarche doit certainement prendre en considération l’intérêt des chrétiens. Ce n’est pas au président de la République de lui dire où est son devoir. Mais moi, je suis personnellement favorable à cette visite », a-t-il affirmé, après avoir assisté, avec son épouse, Wafa’, à la messe officielle du 9 février en l’église Saint-Maron, à Gemmayzé.
« Le patriarche Raï est le pasteur des maronites du Liban, d’Antioche et de tout l’Orient », a ajouté le président Sleiman, précisant que tout n’est pas nécessairement lié à la politique. Et d’ajouter que le patriarche maronite représente « la polarisation, la sécurité et la tranquillité pour tous les chrétiens d’Orient ». De même, a poursuivi Michel Sleiman, la responsabilité du patriarche Youhanna Yazigi ne s’arrête pas en Syrie. « Il est aussi responsable du Liban, parmi d’autres pays », a-t-il assuré. « Ces deux références, ces deux hommes, connaissent bien l’intérêt des chrétiens et comment les maintenir ancrés dans leurs terres », a-t-il indiqué, précisant que « le désistement peut constituer un danger, alors que la présence construit ».


Répondant, par ailleurs, à une question sur le rôle du dialogue dans le dossier des élections parlementaires, le président Sleiman a observé que le dialogue faciliterait la mise en place d’une loi électorale. De même, cette loi favoriserait le dialogue, a-t-il estimé. « Je compte sur les valeurs démocratiques libanaises qui remontent à 100 ans. Il est hors de question que nous nous délestions de ces valeurs », a-t-il conclu, insistant sur la nécessité d’aboutir à une loi électorale qui tranquilliserait tout le monde.


Célébrée par l’archevêque de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, la messe de la Saint-Maron a vu la présence d’un parterre de personnalités religieuses et officielles. Parmi lesquelles l’évêque Samir Mazloum, représentant le patriarche Raï, le Premier ministre, Nagib Mikati, l’ancien président Amine Gemayel, l’ancien président du Parlement, Hussein Husseini, et de nombreux ministres, députés et diplomates.
Dans son sermon, Mgr Matar a déploré les guerres fratricides qui se déroulent dans la région. Saluant la décision libanaise de se tenir à l’écart des conflits, il a insisté sur la nécessité pour les Libanais de « contribuer à sauver la région des dangers » et d’œuvrer à « faire face à toute forme de division et de haine entre les citoyens d’un même pays et les peuples d’une même région ». « Si le Liban consolide sa coexistence, il constituera la promesse d’un véritable printemps dans la région », a-t-il assuré, avant d’inviter les Libanais « à offrir cette contribution à leurs frères du monde arabe, afin de les aider à sortir de la crise dans laquelle ils se débattent ».

 

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