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Liban

La colère à Mrayjet, village du commandant Bechaalany

Mrayjet est aussi un village de la Békaa, dans le caza de Zahlé. Il a enterré dimanche le commandant Pierre Bechaalany. Son père, les mains tremblantes, recevait les condoléances hier au salon de l’église Saint-Georges de la localité. Il ne pouvait pas parler à la presse.
Dans une boucherie voisine, le cousin et l’oncle de l’officier assassiné se demandaient si vraiment justice serait faite et si cette affaire ne serait pas vite classée comme tant d’autres qui avaient touché l’armée libanaise. Ils notaient également que « Pierre faisait partie des forces spéciales de l’armée. Normalement, il est à la caserne de Roumieh mais la troupe fait appel à lui pour les missions spéciales. »
Laissant éclater leur colère, ils affirment : « Que l’on en finisse une fois pour toutes, que l’on divise le pays, qu’ils mettent en place chez eux une enclave salafiste et qu’ils nous laissent en paix. » Ils ajoutent que « les esprits ne se calmeront que quand le président du conseil municipal de Ersal se livrera aux autorités ».
Une femme en noir, les larmes aux yeux, parle du corps mutilé de l’officier. Elle raconte ce qu’elle a vu sur les chaînes al-Manar et New TV qui, selon elle, sont les seules à dire la vérité et appelle que justice soit faite, alors que le boucher présent souhaite que l’armée agisse. « Nos enfants rejoignent les rangs de l’armée, elle doit les protéger et agir si jamais on les attaque », dit-il. « Il faut que des mesures soient prises pour punir ceux qui ont tué les soldats à Ersal », souligne-t-il.
Mrayjet est aussi un village de la Békaa, dans le caza de Zahlé. Il a enterré dimanche le commandant Pierre Bechaalany. Son père, les mains tremblantes, recevait les condoléances hier au salon de l’église Saint-Georges de la localité. Il ne pouvait pas parler à la presse. Dans une boucherie voisine, le cousin et l’oncle de l’officier assassiné se demandaient si vraiment justice...
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