Un responsable français connu pour suivre de près la situation au Liban a développé les vues françaises sur les événements au Liban, en Syrie et dans la région.
Évoquant en prélude le printemps arabe qui, selon certains, a-t-il dit, n’est plus exactement un printemps. Il a souligné qu’avant de connaître la stabilité après la dictature, la Tunisie, la Libye, l’Égypte et peut-être demain la Syrie vont vivre une longue période d’instabilité du fait de la lutte entre les mouvements islamistes et les laïcs et peut-être ensuite des tiraillements entre les Frères musulmans qui sont actuellement sur le devant de la scène et les formations salafistes. En Syrie, beaucoup d’analystes et d’observateurs prédisent depuis plus de 18 mois la chute imminente du régime alors que rien ne se passe au niveau d’une solution politique. Le président Assad est certes affaibli et perd de plus en plus le contrôle du pays mais il profite du soutien de Moscou et de Pékin d’une part et d’une attitude américaine que l’on peut qualifier de tiède alors qu’en Europe, seule la France a pris position pour l’opposition en l’aidant à se structurer et apportant au peuple syrien une aide humanitaire consistante. Pour l’instant, a ajouté ce responsable, l’opposition syrienne n’est pas assez structurée et de vives tensions sont perceptibles entre les formations révolutionnaires laïques et des groupes jihadistes qui sont entrés dans le jeu grâce à une aide matérielle de certains pays, un armement récupéré en Libye et des éléments qui se battent pour renverser le régime par principe et par pure idéologie.
Le responsable devait développer ensuite la conférence de Genève. À peine, a-t-il dit, l’encre avait séché sur le document de Genève qu’une ambiguïté énorme et paralysante apparaissait sur les moyens d’appliquer l’accord et sur les interlocuteurs. On est donc dans une situation de blocage qui pourrait encore durer un bon moment.
Enfin, sur les effets du conflit Syrie sur le Liban : il évoque trois causes principales, à savoir le clivage politique dans le pays entre les formations qui soutiennent le régime de Damas et ceux qui font tout pour précipiter sa chute ; la lourde présence de plus de 220 000 réfugiés syriens, s’ajoutant aux habitants des camps palestiniens et aux réfugiés palestiniens qui affluent au Liban par milliers, tous les jours, et en fait la difficulté du gouvernement libanais à rester neutre à l’égard de ce qui se passe dans le pays voisin, malgré plus d’un accord conclus dans ce sens.
Le Liban, maillon faible
Enfin selon lui, les structures du Liban sont si faibles que le pays ne tient encore que par la solidité de ses entreprises et de ses banques.
Évoquant en prélude le printemps arabe qui, selon certains, a-t-il dit, n’est plus exactement un printemps. Il a souligné qu’avant de connaître la stabilité après la dictature, la Tunisie, la Libye, l’Égypte et peut-être demain la Syrie vont vivre une longue période d’instabilité du fait de la lutte entre les mouvements islamistes et les laïcs et peut-être ensuite des tiraillements entre les Frères musulmans qui sont actuellement sur le devant de la scène et les formations salafistes. En Syrie, beaucoup d’analystes et d’observateurs prédisent depuis plus de 18 mois la chute imminente du régime alors que rien ne se passe au niveau d’une solution politique. Le président Assad est certes affaibli et perd de plus en plus le contrôle du pays mais il profite du soutien de Moscou et de Pékin d’une part et d’une attitude américaine que l’on peut qualifier de tiède alors qu’en Europe, seule la France a pris position pour l’opposition en l’aidant à se structurer et apportant au peuple syrien une aide humanitaire consistante. Pour l’instant, a ajouté ce responsable, l’opposition syrienne n’est pas assez structurée et de vives tensions sont perceptibles entre les formations révolutionnaires laïques et des groupes jihadistes qui sont entrés dans le jeu grâce à une aide matérielle de certains pays, un armement récupéré en Libye et des éléments qui se battent pour renverser le régime par principe et par pure idéologie.
Le responsable devait développer ensuite la conférence de Genève. À peine, a-t-il dit, l’encre avait séché sur le document de Genève qu’une ambiguïté énorme et paralysante apparaissait sur les moyens d’appliquer l’accord et sur les interlocuteurs. On est donc dans une situation de blocage qui pourrait encore durer un bon moment.
Enfin, sur les effets du conflit Syrie sur le Liban : il évoque trois causes principales, à savoir le clivage politique dans le pays entre les formations qui soutiennent le régime de Damas et ceux qui font tout pour précipiter sa chute ; la lourde présence de plus de 220 000 réfugiés syriens, s’ajoutant aux habitants des camps palestiniens et aux réfugiés palestiniens qui affluent au Liban par milliers, tous les jours, et en fait la difficulté du gouvernement libanais à rester neutre à l’égard de ce qui se passe dans le pays voisin, malgré plus d’un accord conclus dans ce sens.
Le Liban, maillon faible
Enfin selon lui, les structures du Liban sont si faibles que le pays ne tient encore que par la solidité de ses entreprises et de ses banques.
Un responsable français connu pour suivre de près la situation au Liban a développé les vues françaises sur les événements au Liban, en Syrie et dans la région.Évoquant en prélude le printemps arabe qui, selon certains, a-t-il dit, n’est plus exactement un printemps. Il a souligné qu’avant de connaître la stabilité après la dictature, la Tunisie, la Libye, l’Égypte et...
De grâce, épargnez-nous ce genre d'articles si les sources et lesdits responsables ne sont évoqués que sous couvert d'anonymat. Soit on cite les responsables et les auteurs des différentes déclarations, soit on n'en parle pas. Surtout que ce fameux responsable français n'a pas inventé l'eau chaude : tout le monde dit et répète depuis un an et demi tout ce qui est dit là. Quant à sa conclusion sur le Liban, waw ! on dormira moins bête ce soir.
11 h 14, le 01 février 2013