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Joëlle, championne de vélo et vraie cyclomaniaque

Joëlle Daou, 18 ans, est passionnée de vélo. Pas un jour ne passe sans que cette étudiante en éducation physique à l’UL ne pédale une à deux heures... Ce n’est pas pour rien qu’elle collectionne les médailles.

Joëlle Daou en compétition.

« Les matins où il ne pleut pas, je vais à la fac à vélo. Il me faut dix minutes pour aller de Dora, notre résidence, à Furn el-Chebbak en empruntant les petits raccourcis. Évidemment, il n’y a aucun respect pour les cyclistes, encore moins de chemins balisés », déplore la jeune fille. En première année d’éducation physique à l’UL, le choix de Joëlle s’est naturellement porté sur ce qu’elle aime le plus : le sport. « Je joins ainsi l’utile à l’agréable. J’espère, une fois mon diplôme en poche, devenir professeure d’éducation physique et sportive (EPS) », affirme-t-elle. Malgré son apparence menue, on devine chez elle du premier regard un caractère déterminé. Décidée, Joëlle l’est donc. Et cela depuis que, très jeune, elle découvre, dans son village de Baskinta, les joies du cyclisme. « Ma première compétition, à Faqra, je l’ai remportée à l’âge de 11 ans », se souvient-elle.

Études et entraînement intensif
« Que ce soit dans les bois de Baskinta ou sur les cimes de Mzaar, je m’entraîne en continu, avec le club VTT de Baskinta ou bien seule. Je monte sur selle pour des balades ou simplement pour me déplacer », indique Joëlle. La jeune cycliste apprécie l’encouragement et le soutien de ses parents et de ses amis, « car joindre études et entraînement intensif n’est pas évident ».
La municipalité de Baskinta a également foi en ses compétences. « C’est elle qui m’a offert tous mes vélos de compétition, et j’en suis à mon troisième ! » précise-t-elle. La municipalité a visé juste. En octobre passé, Joëlle a remporté une médaille de bronze au championnat d’Asie de vélo tout-terrain (VTT) qui s’est déroulé dans les bois de Baskinta. « C’était une journée mémorable, se rappelle-t-elle. J’aurais pu mieux faire, mais la veille de la compétition, durant l’entraînement, je me suis foulé le pied. Malgré la douleur, j’ai tenu à concourir. Finalement, j’ai été très fière de me retrouver sur le podium et de représenter mon pays. »
Du cross-country, une discipline dans laquelle elle a remporté plusieurs médailles – elle a été classée 2e au championnat du Liban, catégorie junior, deux années consécutives –, à l’athlétisme – elle a remporté 8 médailles en une journée, dans des compétitions interscolaires –, Joëlle ne conçoit pas la vie sans faire du sport. D’ailleurs, la jeune cycliste travaille en été dans un magasin de vélos, et l’après-midi, elle donne des cours avancés de vélo de montagne. Son amour de la petite reine lui a également permis de découvrir le Qatar qu’elle a visité pour le championnat arabe de vélo. « Je me suis liée d’amitié avec beaucoup de jeunes qui partagent ma passion », raconte-t-elle.
D’autres voyages, toujours pour participer à des compétitions, sont prévus dans son calendrier, notamment en Turquie et en France. « Le plus important pour moi est que le vélo a forgé mon caractère », confie-t-elle avant de conclure : « Il m’a appris la persévérance et la patience. Par ailleurs, mes amies répètent souvent que je suis une vraie cyclomaniaque ! »
« Les matins où il ne pleut pas, je vais à la fac à vélo. Il me faut dix minutes pour aller de Dora, notre résidence, à Furn el-Chebbak en empruntant les petits raccourcis. Évidemment, il n’y a aucun respect pour les cyclistes, encore moins de chemins balisés », déplore la jeune fille. En première année d’éducation physique à l’UL, le choix de Joëlle s’est...

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