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Technologies - Initiative

Microsoft Experience 2013 pour encourager la culture informatique au Liban

L’événement a rassemblé nombre de professionnels venus découvrir et expérimenter les dernières technologies du géant de Redmond et de ses partenaires.

Stéphane Consalvi, responsable serveurs et outils Microsoft pour l’Afrique du Nord, la Méditerranée orientale et le Pakistan.

La rencontre a eu lieu la semaine dernière au Phoenicia, à Beyrouth. Elle a réuni plusieurs acteurs principaux de l’industrie informatique, notamment Veripark, Netways et ICC, ainsi qu’une assistance composée de clients des secteurs de la finance, de l’éducation, de la vente au détail et des télécommunications, sans oublier les développeurs. Objectif: promouvoir la culture de l’innovation au Liban.
Cet événement comprenait des sessions approfondies taillées sur mesure et axées sur les technologies offertes dans ces secteurs, en plus d’une section spéciale pour les développeurs et une autre pour les ONG visant à mettre en lumière l’utilisation de la technologie afin d’assurer la sécurité en ligne, notamment par rapport aux enfants.
«Microsoft s’engage à dynamiser la croissance économique ainsi que la concurrence au Liban et dans la région à travers la technologie et l’innovation», a déclaré Hoda Younan, directrice du bureau de Microsoft – Liban. «Cet événement est une initiative-clé organisée régulièrement dans le cadre de notre engagement à investir dans le secteur de l’informatique. C’est une opportunité majeure permettant aux entreprises de connaître de nouvelles méthodes d’utilisation de la technologie et d’amélioration de leur communication, ainsi que les processus de travail et la productivité en général», a-t-elle ajouté.

L’importance du Cloud
Stéphane Consalvi, responsable serveurs et outils Microsoft pour l’Afrique du Nord, la Méditerranée orientale et le Pakistan, a développé pour L’Orient-Le Jour l’importance des services proposés par la compagnie en termes de structures connectées, notamment dans le «Nuage» (Cloud). «C’est en même temps une grande chance et une passion de voir les transformations qui s’opèrent dans tous ces pays, ces tendances qui se dessinent et qui permettent un peu de prévoir le futur des technologies», affirme-t-il d’emblée, avant d’ajouter: «Au-delà des différences historiques et culturelles, on constate finalement qu’il n’y a pas de grandes différences entre ces nations et ce qui se passe actuellement en France, par exemple.»
M. Consalvi, qui s’occupe du segment «serveurs», autrement dit la partie lourde de l’informatique, a ainsi évoqué le cas du Pakistan, «un pays pauvre, où beaucoup de jeunes, pour s’en sortir, choisissent de travailler dans des entreprises informatiques». Pour lui, la véritable chance de ce secteur est qu’il ne nécessite pas d’investissements industriels lourds pour la bonne marche du développement. «Le résultat, a-t-il dit, est qu’aujourd’hui, à l’instar des Indiens, les Pakistanais sont très demandés en Europe, notamment au Royaume-Uni, dans le domaine des nouvelles technologies.
À la question de savoir si le Cloud est aussi sécurisé qu’on le prétend, au vu de la réticence constatée dans certaines entreprises au Liban à externaliser et livrer leurs données à des structures virtuelles, Stéphane Consalvi a souligné que justement le but de Microsoft Experience 2013 «n’est pas tant d’expliquer aux entreprises, notamment bancaires et financières, la technologie de la délocalisation des données, que de leur montrer pourquoi elles doivent avoir confiance».
«Je n’utilise pas le mot “sécurité”, mais “confiance”, parce que la confiance n’est pas que la sécurité», s’empresse-t-il d’ajouter. Néanmoins, tout en reconnaissant l’énormité du challenge pour Microsoft, Stéphane Consalvi reste persuadé que «ceux qui pensent que les sociétés n’iront jamais dans le Cloud se trompent. Parallèlement, les entreprises qui songent à faire migrer toutes leurs données vers le Cloud se trompent aussi». Ainsi, à ses yeux, la vérité est «hybride», «au milieu», chaque compagnie y allant à son propre rythme et réglant le «curseur» à sa convenance. «Ne nous leurrons pas, il est certain que certaines données gouvernementales ou bancaires, pour ne citer que celles-là, n’iront jamais sur le Cloud. En revanche des données statistiques seraient par exemple très importantes pour attirer les investisseurs», poursuit-il.

Applications et services
Et le responsable chez Microsoft d’énumérer les multiples exemples qui font qu’aujourd’hui on parle moins d’«applications» qui s’installent sur un ordinateur que de «services» directement dispensés via le Nuage. Au lieu d’avoir à installer, par exemple, la suite bureautique Office sur des dizaines, voire des centaines de machines, le client pourrait s’abonner au service Office déjà disponible sur le Cloud et l’utiliser à la demande.
Microsoft Experience 2013 comprenait une série de présentations faites par des experts de la compagnie: avenir de la branche, connaissance collaborative client dans le secteur bancaire, planification globale des ressources d’entreprise, perspective d’entreprises, avenir de la productivité dans les services financiers (Office 2013), services Cloud dignes de confiance (Trustworthy Cloud Services), etc.
Un des plus grands événements de l’industrie informatique au Liban et dans la région, Microsoft Experience 2013 a donc fourni une occasion unique aux présents de faire l’expérience des dernières offres et avantages de première main du géant des logiciels.
La rencontre a eu lieu la semaine dernière au Phoenicia, à Beyrouth. Elle a réuni plusieurs acteurs principaux de l’industrie informatique, notamment Veripark, Netways et ICC, ainsi qu’une assistance composée de clients des secteurs de la finance, de l’éducation, de la vente au détail et des télécommunications, sans oublier les développeurs. Objectif: promouvoir la...

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