Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a publié un communiqué répondant spécifiquement à cette démarche entamée par Damas. « Après tout ce qui s’est passé en Syrie, (le président Bachar) Assad et ses alliés ont perdu même dans la forme le droit d’invoquer une légitimité qui les habilite à émettre des mandats d’arrêt, que ce soit dans le principe ou dans les faits », a-t-il déclaré, rappelant que le régime de Damas « continue d’utiliser ses outils meurtriers contre son propre peuple et contre l’esprit de la justice et de la loi ».
« Je n’ai jamais été au courant de l’existence d’une justice en Syrie, depuis plus de quarante ans », a-t-il ajouté, réduisant l’affaire des mandats syriens à « un maillon dans la chaîne de l’effusion du sang libanais, surtout dans les rangs du 14 Mars, depuis 2005 et jusqu’à l’assassinat du général Wissam el-Hassan ». « Ce n’est pas une coïncidence que ces mandats aient été émis le jour même de la commémoration de l’assassinat de Gebran Tuéni », a-t-il conclu.
Pour le député des FL, Chant Tchinchinian, cette démarche de Damas a pour seul but « la menace et l’intimidation ».
De son côté, le député du bloc du Futur, Atef Majdalani, a qualifié cette affaire de « pure mascarade, orchestrée en vain par un régime dictatorial criminel qui voit sa fin proche ». Le député Kataëb Samer Saadé a dénoncé pour sa part « le culot syrien ».
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