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Moyen Orient et Monde - France

La guerre de tranchées s’éternise à l’UMP

Jean-François Copé joue l’usure après l’échec de ses discussions avec François Fillon, qui mise désormais sur le soutien des parlementaires afin de faire plier son rival dans le conflit pour la présidence de l’UMP. Les deux hommes se sont séparés mardi soir sur un constat mutuel de désaccord, à l’issue d’un cinquième tête-à-tête qui devrait être le dernier. Près de quatre semaines après l’élection contestée du 18 novembre, les positions des rivaux « sont figées » sur le calendrier d’un nouveau vote, de l’aveu même de M. Copé. « Au début du mois de janvier, je dirai très concrètement ce que je propose pour sortir de cette crise », a-t-il déclaré sur Europe 1, estimant que « la trêve des confiseurs » pourrait aider à désamorcer les tensions. Mais pour les partisans de M. Fillon, M. Copé « se bunkérise » et joue l’enlisement afin d’entériner le statu quo à son avantage. « L’heure n’est plus à ergoter sur des histoires de vote ou de revote », a répliqué M. Copé, dans une tribune mise en ligne hier par Le Figaro.
D’un côté, les « copéistes » prônent l’organisation d’un nouveau scrutin interne après les élections municipales de mars 2014, alors que le mandat du président expire en 2015 ; de l’autre, les « fillonistes » réclament un vote avant l’été 2013. Une consultation des parlementaires sur ces propositions a été programmée mardi prochain « à bulletin secret ».
Les rendez-vous à huis clos entre MM. Copé et Fillon avaient pu laisser croire à un rapprochement. Il n’en est rien. Ainsi, le ton acrimonieux qui avait présidé aux premiers jours de la crise résonne à nouveau. Dans une tribune corrosive publiée hier dans Le Figaro, M. Fillon dénonce à nouveau « une fraude électorale manifeste » et s’alarme d’une « déliquescence de la pratique politique ». « Le goût de la récidive s’ancre et persiste tant qu’il ne se heurte pas au mur du refus », écrit-il. Réplique railleuse d’un proche du député-maire de Meaux : « Il est étonnant que sa plume trace pour horizon la Calédonie (fédération dont les votes ont été omis au détriment de M. Fillon) sans passer par Nice... » « Me voilà en position d’accusé, c’est le monde à l’envers ! » s’est pour sa part exclamé M. Copé.
(Source : agences)
Jean-François Copé joue l’usure après l’échec de ses discussions avec François Fillon, qui mise désormais sur le soutien des parlementaires afin de faire plier son rival dans le conflit pour la présidence de l’UMP. Les deux hommes se sont séparés mardi soir sur un constat mutuel de désaccord, à l’issue d’un cinquième tête-à-tête qui devrait être le dernier....
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