Le but du Goethe Institut, et à travers lui du ministère allemand des Affaires étrangères, est d’initier un véritable dialogue entre l’Allemagne et le monde arabe, et cela pour encourager le dialogue des cultures, de plus en plus nécessaire, notamment après le déclenchement des révolutions dans la région.
Le but est aussi de permettre aux journalistes du monde arabe de tisser des liens entre eux et d’entrer en contact avec des professionnels allemands. Étaient présents au stage des professionnels venant du Liban, des territoires autonomes, de Jordanie, d’Égypte, d’Irak, du Maroc et du Soudan.
Durant le premier mois de leur séjour à Berlin, les journalistes ont été familiarisés avec les lois allemandes relatives à la presse et aux médias, aux possibilités offertes par l’Internet, à la manière de féminiser l’écriture afin de promouvoir l’égalité, aux reportages à caractères sociétal et culturel, ainsi qu’aux problèmes de la censure et de l’autocensure.
Des visites ont été organisées dans d’importantes entreprises de presse allemandes, telles que le siège de la Deutsche Welle TV à Berlin, la Suddeutsche Zeitung à Munich ou encore les Der Tagesspeigel et Der Freitag dans la capitale allemande.
La culture allemande était aussi au cœur de ce stage, avec notamment des visites à la Philharmonie de Munich et à l’Opéra de Berlin.
Durant un mois, les journalistes ont discuté entre eux et ont pu constater les divergences entre les citoyens des divers pays arabes ou encore les points communs entre eux.
Mais le plus important était la vie quotidienne en Allemagne, un bain dans une culture que beaucoup d’Arabes, voire d’Européens, méconnaissent.
Intitulée « Stage de journalisme culturel », la formation était divisée en deux parties : un mois de sessions données par des experts allemands à Berlin, et un autre prévoyant une période de travail dans une entreprise de presse allemande, telle que la Deutsche Welle, la voix de l’Allemagne qu’on entend dans le monde entier. Le but du Goethe Institut, et à travers lui...
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