M. Charbel s’exprimait peu après avoir reçu une délégation des parents de ces otages venus exprimer leur colère du fait du retard survenu dans les négociations en cours en vue de leur libération.
Il a indiqué à la presse avoir informé les familles des détails des contacts entrepris à cette fin par lui-même et par le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim. « Mais nous ne parlons pas avec les ravisseurs et je ne les connais pas », a assuré M. Charbel, précisant que le dernier contact qui avait eu lieu sur ce dossier remonte seulement à la veille.
« Il y a un grand espoir de dénouement, mais il y a sans aucun doute des difficultés qui apparaissent et qui sont réglées de façon suivie. Franchement, nous sommes comme celui qui gratte le rocher avec ses ongles », a dit le ministre. Selon lui, ce sont « des considérations politiques qui entravent souvent les solutions ».
« Mais je m’attends quand même au retour des otages sains et saufs très prochainement », a-t-il assuré.