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Liban

Le mufti Chaar de Vienne : « Ils veulent provoquer une discorde sunnito-chiito-alaouite »

Le président de la République Michel Sleiman a contacté hier par téléphone, à partir d’Athènes en Grèce où il se trouve en visite officielle, le mufti de Tripoli cheikh Malek Chaar, qui a prolongé son séjour à Vienne après avoir été « informé » de menaces sur sa sécurité. Le chef de l’État lui a affirmé suivre de près cette affaire, en lui exprimant son intention de le contacter une nouvelle fois aujourd’hui. « Vos blessures sont celles de tout le pays et me touchent à moi personnellement », lui a confié le chef de l’État, comme l’a révélé le mufti Chaar. Ce dernier avait également été contacté la veille par le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel, qui lui a demandé avec insistance de rester à l’étranger, le temps de prendre les mesures nécessaires. « Il existe une volonté mauvaise de saper la stabilité de la ville, en provoquant une discorde sunnito-chiito-alaouite, et c’est ce que je crains réellement », a ajouté le mufti Chaar. Selon des milieux politiques cités par le site d’information nowlebanon, le dignitaire sunnite a reçu « des mises en garde sécuritaires dont le niveau de danger est très élevé, voire supérieur à la gravité des menaces déjà reçues par certains députés ». Le président de la Chambre Nabih Berry a d’ailleurs prié le mufti par téléphone de revoir sa décision de retourner au Liban, une décision que le dignitaire envisagerait pourtant au regard du grave tournant que prennent les incidents à Tripoli et qu’il voudrait suivre de près.
Ces menaces ne sont pas sans rappeler le dossier de l’ancien ministre Michel Samaha qui, selon l’accusation, projetait de semer le chaos au Liban-Nord pour le compte du régime syrien, en organisant des attentats contre des personnalités sunnites de la région.
Le président de la République Michel Sleiman a contacté hier par téléphone, à partir d’Athènes en Grèce où il se trouve en visite officielle, le mufti de Tripoli cheikh Malek Chaar, qui a prolongé son séjour à Vienne après avoir été « informé » de menaces sur sa sécurité. Le chef de l’État lui a affirmé suivre de près cette affaire, en lui exprimant son intention de...
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