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Sport - Formule 1 - Grand Prix du Brésil

Voiture de sécurité : Force India crie au complot

Robert Fernley, le directeur adjoint d’équipe de Force India, ne digère pas l’intervention de la voiture de sécurité au 23e tour à Interlagos, qui a réduit à néant l’avance de Nico Hülkenberg, alors en tête.

Hülkenberg victime de la « raison de la FIA » ? Tout est possible vu les étranges procédés que cette dernière utilise parfois pour défendre les intérêts de la formule 1.

Force India aurait pu gagner son premier Grand Prix, au Brésil. Mais voilà, des circonstances se sont liguées contre Nico Hülkenberg, passé en tête au 18e tour, devant les pilotes McLaren, Jenson Button et Lewis Hamilton. En tous les cas, c’est la thèse que développe aujourd’hui l’écurie indienne.
« Je pense que la voiture de sécurité était une blague. J’ai pensé qu’on se prenait pour la Nascar », s’offusque Robert Fernley, le directeur adjoint de l’équipe indienne.
Aux États-Unis d’Amérique, ce que l’on appelle parfois les « neutralisations compétitives » servent à casser la domination d’un pilote pour relancer artificiellement le suspense, au mépris de l’équité sportive.
Le manager de l’écurie, évidemment pas complètement neutre dans cette histoire, a eu cette impression à Interlagos. « On aurait pu se débarrasser de ces débris avec un double drapeau jaune. Nous avions tellement d’avance sur Button. Quand on y pense, d’un point de vue de pilote comme d’équipe, c’était pour favoriser le spectacle. »
Effectivement, le futur pilote Sauber, resté en piste en slick, a été le principal floué dans l’histoire : il avait Button sur les talons mais roulait 45’’ devant Lewis Hamilton (McLaren), 49’’ devant Sebastian Vettel (Red Bull), 57’’ devant Mark Webber (Red Bull) et 1’04’’ devant Fernando Alonso (Ferrari). Il aurait peut-être été possible de faire autrement, mais la direction de course n’a pas hésité en voyant Nico Rosberg (Mercedes) crever et Jenson Button (McLaren) rouler non loin des débris.

Pénalité controversée
En revanche, il est plus difficile d’adhérer au raisonnement de Robert Fernley quand il affirme que Nico Hülkenberg a été injustement pénalisé pour son accident avec Lewis Hamilton, au 55e tour. Même s’il n’a pas commis une énorme bévue, l’Allemand a trop repoussé son freinage sur le sol détrempé du virage n° 1. « Je ne comprends pas ça. Il y avait une (NDLR : celle de Kovalainen) qui louvoyait au milieu de la piste avec des drapeaux bleus agités partout. Cela a enfermé Lewis, qui n’avait nulle part où aller, et Nico a vu une opportunité, soutient-il. Ils se battaient pour la première place et c’était une tentative téméraire. Dans le même temps, on peut argumenter que Nico était plus rapide et qu’il aurait pu attendre, ce que j’accepte. Mais il y avait une voiture au milieu de la piste qui aurait dû dégager de la trajectoire du leader. Si elle l’avait fait, les deux leaders auraient passé ce virage sans incident. »
Nico Hülkenberg, qui a eu la chance de repartir après l’accrochage, a reçu un drive-through qu’il a purgé au 59e tour. Il a fini cinquième.
Force India aurait pu gagner son premier Grand Prix, au Brésil. Mais voilà, des circonstances se sont liguées contre Nico Hülkenberg, passé en tête au 18e tour, devant les pilotes McLaren, Jenson Button et Lewis Hamilton. En tous les cas, c’est la thèse que développe aujourd’hui l’écurie indienne.« Je pense que la voiture de sécurité était une blague. J’ai pensé...
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