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Moyen Orient et Monde

Brèves

Démission de David Petraeus
Et voici la mystérieuse deuxième femme...
Des e-mails et l’identité de leur destinataire, une femme toujours inconnue, suscitaient toujours des interrogations hier aux États-Unis, deux jours après la démission surprise du patron de la CIA David Petraeus pour relation extraconjugale. La classe politique continuait de son côté à demander des explications sur le calendrier de l’enquête, ses répercussions ou d’éventuelles atteintes à la sécurité nationale derrière une affaire d’adultère.
« Il n’y a eu aucune atteinte à la sécurité nationale. À ce jour, il n’y en a pas eu », a affirmé sur Fox News la présidente de la commission du renseignement du Sénat américain, la démocrate Dianne Feinstein. M. Petraeus, en poste depuis à peine plus d’un an, a annoncé vendredi avoir présenté jeudi sa démission au président Barack Obama, qui l’a acceptée le lendemain. « Après plus de 37 ans de mariage, j’ai fait preuve d’un énorme manque de jugement en m’engageant dans une relation extraconjugale. Un tel comportement est inacceptable à la fois comme mari et comme dirigeant d’une organisation comme la nôtre », avait-il expliqué dans un message aux employés de l’agence.
La presse américaine avait rapidement découvert que sa maîtresse était une femme de 40 ans, Paula Broadwell. Ancienne militaire, elle a passé près d’un an en Afghanistan pour écrire une biographie du général : All In : The Education of General Petraeus. Le FBI a découvert la liaison, aujourd’hui terminée, en enquêtant sur des e-mails de Paula Broadwell qui menaçaient une autre femme, selon les médias. Cette dernière a eu si peur qu’elle a demandé la protection du FBI. Cette seconde femme était-elle une maîtresse, l’épouse bafouée ou une mystérieuse tierce personne ? L’enquête se poursuit.

Turquie
Réflexion pour un possible rétablissement de la peine de mort
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré hier qu’Ankara allait réfléchir à la possibilité de rétablir la peine de mort pour les crimes relevant du terrorisme, une décennie après son abolition. « Le pouvoir de pardonner un meurtrier appartient à la famille de la victime, pas à nous. Nous devons faire les ajustements nécessaires », a déclaré M. Erdogan, cité par l’agence de presse Anatolie. « La peine de mort existe aux États-Unis, en Russie, en Chine, au Japon (...) Donc, nous devons réévaluer notre position », a-t-il ajouté. M. Erdogan a soulevé la question d’un possible retour de la peine capitale la semaine dernière en évoquant le soutien populaire d’une telle mesure au regard du cas du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan.

 

Égypte
Un réseau de trafic
de bébés démantelé
La police égyptienne a annoncé hier avoir démantelé un réseau de trafic de nouveau-nés qui avait vendu près de 300 bébés à un prix individuel pouvant aller jusqu’à 570 dollars. Selon un responsable de la police, cinq suspects ont été arrêtés, dont deux infirmières et un médecin travaillant dans un hôpital du Caire, où les enfants ont été vendus durant près de trois ans. La police est toujours à la recherche du directeur de l’hôpital. L’adoption est illégale en Égypte, dont certaines dispositions du droit de la famille sont inspirées par le droit islamique. Certains couples ont cherché à contourner cette interdiction en achetant un enfant.

Les hôtesses
de l’air et le hijab
Les hôtesses d’Egypt Air qui avaient fait campagne pour porter le hijab ont commencé à le revêtir, pour la première fois depuis la création en 1932 de la compagnie, a indiqué hier un responsable de l’entreprise. Selon un responsable d’Egypt Air, un contrat a été passé avec une compagnie étrangère pour la conception d’un calot et d’un voile destinés aux quelque 250 hôtesses de l’air qui souhaiteraient porter le hijab, sur un total de 900 femmes employées par le transporteur aérien. Avant la chute du président Hosni Moubarak, le hijab était considéré comme tabou dans certaines institutions de l’État, comme la télévision étatique et la compagnie aérienne nationale.

Bahreïn
19 chiites condamnés à cinq ans de prison pour tentative de meurtre
Dix-neuf chiites ont été condamnés hier à Bahreïn à cinq ans de prison pour tentative de meurtre contre des policiers dans le cadre du mouvement de contestation qui continue de secouer le petit royaume du Golfe, ont annoncé des avocats. Les condamnés faisaient partie d’un groupe de 28 chiites poursuivis, dont neuf ont été acquittés hier, ont précisé les avocats. Selon l’acte d’accusation, ils étaient poursuivis pour avoir tendu des embuscades à des policiers et les avoir attaqués avec des cocktails Molotov en marge de manifestations à Nouidrat, un village chiite près de Manama.

Irak
Exécution de 10 condamnés pour « activités terroristes »
L’Irak a exécuté hier dix personnes dont un Égyptien pour « activités terroristes », portant à 129 le nombre de mises à mort auxquelles Bagdad a procédé depuis le début 2012, selon un responsable sous le couvert de l’anonymat, sans toutefois révéler la teneur exacte des accusations portées contre les condamnés. En octobre, l’organisation Human Rights Watch (HWR) avait dénoncé « l’opacité » du système judiciaire irakien et réclamé dans la foulée un moratoire. Par ailleurs, le président américain Barack Obama s’est félicité hier, en célébrant la journée des anciens combattants, que la « décennie de guerre » en Irak et en Afghanistan touchait bientôt à sa fin. « Après une décennie de guerre, nos héros sont de retour chez eux. Et dans quelques années, plus d’un million de soldats seront en train de revenir à la vie civile », a déclaré le chef de l’État au cimetière national d’Arlington en Virginie.

Yémen
L’émissaire de l’ONU appelle à un dialogue national sans conditions
L’émissaire de l’ONU au Yémen Jamal ben Omar a exhorté les divers groupes politiques de ce pays à participer « sans conditions préalables » au dialogue national, ont rapporté hier des médias officiels. Il a ajouté avoir eu la veille au Caire un débat « sérieux et franc » avec des dirigeants en exil du Mouvement sudiste dans le cadre de ses efforts tendant à « favoriser la participation » de ce groupe autonomiste au dialogue national et à trouver un règlement « juste » à la question sudiste. Le Mouvement sudiste avait annoncé le 3 octobre son boycott du dialogue national. Ses dirigeants présents à la réunion du Caire ont, selon des participants, réclamé notamment « le droit à l’autodétermination » des habitants du Sud, un État indépendant jusqu’en 1990, et la libération de leurs partisans.

Démission de David PetraeusEt voici la mystérieuse deuxième femme...Des e-mails et l’identité de leur destinataire, une femme toujours inconnue, suscitaient toujours des interrogations hier aux États-Unis, deux jours après la démission surprise du patron de la CIA David Petraeus pour relation extraconjugale. La classe politique continuait de son côté à demander des...
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