Colloque international sur les « Changements structurels dans le journalisme »
Sous la pression des changements technologiques, de l’accélération du temps de production, de circulation et de consommation de l’information, de la précarisation des conditions de travail, des transformations des routines productives et des relations avec les sources, le journalisme connaît des évolutions qui ne sont pas sans effet sur le statut, les carrières, les normes, les processus de production et l’identité d’une manière générale. Ces changements suscitent des analyses distinctes. D’un côté, la rhétorique de la « crise » de la profession, de l’autre, des discours sur le rôle libérateur des technologies, de la multiplication des espaces d’activité du journaliste. Ce double discours (crise et renaissance) est une constance de la construction de l’identité professionnelle des journalistes, même si ce trait ne leur est pas propre. La sociologie des professions a montré en effet que les identités des groupes se construisent dans la dialectique de la permanence et du changement, des anciens et des modernes, du chaos et du renouveau. Par contre, les journalistes ont une construction identitaire originale par rapport aux autres groupes professionnels : elle est fondée sur la morale.
Professeurs et chercheurs de tous horizons sont invités, à l’Université fédérale du Rio Grande du Norte, dans la ville de Natal, au Brésil, à débattre de cette thématique qui sera examinée à travers trois principaux axes : les changements dans le statut du journaliste, les changements dans les carrières des journalistes et les changements dans les routines de production.
Les travaux, résumés de la communication de 3000 à 6000 signes, doivent être soumis au plus tard le 15 novembre sur le site : www.auf.org/appels-offre/appel-communication-changements-structurels-dans-l/.
Sur le Web
www.beirut.com/
Beyrouth est une ville dynamique. Découvrez chaque jour sur la page beirut.com des idées originales de sorties et d’activités pour tous les goûts et tous les âges. Vous y trouvez également une liste des meilleurs restaurants, cafés, pubs, théâtres ou centres culturels, ainsi que les dernières nouvelles du Liban et du monde.
Tiré du .Net
« Julien, 25 ans, libraire en hypermarché
Julien est ce qu’on appelle un “gros lecteur”. À 25 ans, il possède “800 bouquins plus 800 BD”. “Je me planque un peu dans les bouquins, le monde autour n’existe plus.” Originaire de Saint-Lô, il est passionné de bande dessinée depuis l’enfance.
Après un bac littéraire, il fait un DUT (diplôme universitaire de technologie) métiers du livre à Nancy puis une licence professionnelle en apprentissage chez un libraire indépendant spécialisé dans la BD à Pau. À la fin de son apprentissage, on lui propose un contrat à durée indéterminée au smic. “C’est le maximum que peut faire un indépendant pour embaucher aujourd’hui, on ne peut pas vraiment payer plus. C’est un secteur qui vivote. Le bouquin est devenu un produit de luxe.”
Pour Julien, le métier de libraire “fait rêver beaucoup de gens” mais génère aussi de nombreux préjugés. “Pour tout le monde, le libraire passe son temps à lire, même au travail. Mais en fait, on fait tout dans la boutique. C’est tout bête, mais on fait le ménage, la comptabilité, on range les stocks, on s’occupe des clients. Des choses qui nous occupent beaucoup et, en réalité, on n’a pas le temps de lire. On ne compte pas ses heures et on se pète le dos à porter des livres. Ça étonne toujours les gens.”
De son passage en librairie indépendante, Julien garde un excellent souvenir. Celui d’une ambiance détendue où “le contact est facile” et où “les clients deviennent un peu des copains”. Surtout, il y avait les séances de dédicaces, qui lui ont permis de rencontrer plus d’une centaine de dessinateurs qu’il lisait “depuis tout gosse”.
“J’ai eu l’occasion de voir Jean-Luc Masbou par exemple, l’auteur de De Cape et de crocs, une série que j’adore. Il est venu plusieurs fois à la boutique et, petit à petit, c’est devenu un copain.” »
Pour lire l’intégralité de l’article, visitez le site :
www.rue89.com/rue89-eco/2012/10/16/julien-25-ans-libraire-en-hypermarche-pour-1223-euros-par-mois-236149
Top Application
MindMeld
Ce n’est pas de la science-fiction. Cette application pour tablettes iPad, qui devrait être lancée ce mois-ci, promet d’anticiper les désirs de ses utilisateurs. Comment ? En analysant leurs conversations en temps réel. Par exemple, si vous mentionnez un restaurant donné, l’application fera apparaître sur votre iPad son adresse, le menu ou même des critiques.
Sous la pression des changements technologiques, de l’accélération du temps de production, de circulation et de consommation de l’information, de la précarisation des conditions de travail, des transformations des routines productives et des relations avec les sources, le journalisme connaît des évolutions qui ne sont pas sans effet sur le statut, les carrières, les normes, les processus de production et l’identité d’une manière générale. Ces changements suscitent des analyses distinctes. D’un côté, la rhétorique de la « crise » de la profession, de l’autre, des discours sur le rôle libérateur des technologies, de la multiplication des espaces d’activité du journaliste. Ce double discours (crise et renaissance) est une constance de la construction de l’identité professionnelle des journalistes, même si ce trait ne leur est pas propre. La sociologie des professions a montré en effet que les identités des groupes se construisent dans la dialectique de la permanence et du changement, des anciens et des modernes, du chaos et du renouveau. Par contre, les journalistes ont une construction identitaire originale par rapport aux autres groupes professionnels : elle est fondée sur la morale.
Professeurs et chercheurs de tous horizons sont invités, à l’Université fédérale du Rio Grande du Norte, dans la ville de Natal, au Brésil, à débattre de cette thématique qui sera examinée à travers trois principaux axes : les changements dans le statut du journaliste, les changements dans les carrières des journalistes et les changements dans les routines de production.
Les travaux, résumés de la communication de 3000 à 6000 signes, doivent être soumis au plus tard le 15 novembre sur le site : www.auf.org/appels-offre/appel-communication-changements-structurels-dans-l/.
Sur le Web
www.beirut.com/
Beyrouth est une ville dynamique. Découvrez chaque jour sur la page beirut.com des idées originales de sorties et d’activités pour tous les goûts et tous les âges. Vous y trouvez également une liste des meilleurs restaurants, cafés, pubs, théâtres ou centres culturels, ainsi que les dernières nouvelles du Liban et du monde.
Tiré du .Net
« Julien, 25 ans, libraire en hypermarché
Julien est ce qu’on appelle un “gros lecteur”. À 25 ans, il possède “800 bouquins plus 800 BD”. “Je me planque un peu dans les bouquins, le monde autour n’existe plus.” Originaire de Saint-Lô, il est passionné de bande dessinée depuis l’enfance.
Après un bac littéraire, il fait un DUT (diplôme universitaire de technologie) métiers du livre à Nancy puis une licence professionnelle en apprentissage chez un libraire indépendant spécialisé dans la BD à Pau. À la fin de son apprentissage, on lui propose un contrat à durée indéterminée au smic. “C’est le maximum que peut faire un indépendant pour embaucher aujourd’hui, on ne peut pas vraiment payer plus. C’est un secteur qui vivote. Le bouquin est devenu un produit de luxe.”
Pour Julien, le métier de libraire “fait rêver beaucoup de gens” mais génère aussi de nombreux préjugés. “Pour tout le monde, le libraire passe son temps à lire, même au travail. Mais en fait, on fait tout dans la boutique. C’est tout bête, mais on fait le ménage, la comptabilité, on range les stocks, on s’occupe des clients. Des choses qui nous occupent beaucoup et, en réalité, on n’a pas le temps de lire. On ne compte pas ses heures et on se pète le dos à porter des livres. Ça étonne toujours les gens.”
De son passage en librairie indépendante, Julien garde un excellent souvenir. Celui d’une ambiance détendue où “le contact est facile” et où “les clients deviennent un peu des copains”. Surtout, il y avait les séances de dédicaces, qui lui ont permis de rencontrer plus d’une centaine de dessinateurs qu’il lisait “depuis tout gosse”.
“J’ai eu l’occasion de voir Jean-Luc Masbou par exemple, l’auteur de De Cape et de crocs, une série que j’adore. Il est venu plusieurs fois à la boutique et, petit à petit, c’est devenu un copain.” »
Pour lire l’intégralité de l’article, visitez le site :
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Ce n’est pas de la science-fiction. Cette application pour tablettes iPad, qui devrait être lancée ce mois-ci, promet d’anticiper les désirs de ses utilisateurs. Comment ? En analysant leurs conversations en temps réel. Par exemple, si vous mentionnez un restaurant donné, l’application fera apparaître sur votre iPad son adresse, le menu ou même des critiques.
Colloque international sur les « Changements structurels dans le journalisme » Sous la pression des changements technologiques, de l’accélération du temps de production, de circulation et de consommation de l’information, de la précarisation des conditions de travail, des transformations des routines productives et des relations avec les sources, le journalisme connaît des...
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