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Campus - Libre cours

La sexualité des jeunes dans le monde arabe

L’étude donne un aperçu du rapport des jeunes dans le monde arabe à la sexualité.

Les jeunes dans le monde arabe sont plus nombreux à avoir des relations sexuelles. Et lorsqu’ils sont actifs sexuellement, ils sont plus nombreux à l’admettre librement. Du moins, c’est une des conclusions que le Dr Brigitte Khoury, psychiatre clinique à la faculté de médecine de l’AUB, a tiré d’une étude sur la jeunesse arabe et la sexualité menée en 2011 auprès de 330 internautes âgés de 18 à 25 ans. L’enquête, portant sur un sujet encore tabou dans les pays arabes et que la chercheuse qualifie de « défi monumental dans cette région du monde », a ciblé le Liban, la Jordanie, l’Égypte et les Émirats arabes unis. Les résultats de cette étude financée par l’Institut Issam Farès et l’Unesco ont été présentés par le Dr Khoury au cours d’une conférence donnée à la LAU le 31 octobre passé.
« J’ai commencé par contacter les administrateurs des universités au Liban, mais ils ne voulaient pas en entendre parler », confie la chercheuse. L’enquête a finalement été mise en ligne par le biais de groupes d’étudiants. Le questionnaire comportait plus de 150 questions à choix multiples portant sur le sexe et l’Internet, la santé reproductive et l’éducation sexuelle, la virginité, les expériences sexuelles, les relations et le mariage.
Les jeunes interrogés ont majoritairement admis que les amis et l’Internet étaient leur première source d’information sur la sexualité. Un peu moins de la moitié des femmes interviewées ont déclaré être actives sexuellement et plus de la moitié des personnes interrogées (63 %) ont confié vivre une relation en ligne. Côté virginité, 76 % des hommes ayant répondu au questionnaire ont assuré que la virginité de la femme n’est pas un critère de mariage. « Pour moi, le fait que plus de 50 % des femmes interviewées ont déclaré que la virginité n’avait plus d’importance est un point intéressant. Nous avons noté tout de même l’existence de sentiments négatifs associés à la sexualité lorsqu’il s’agit de femmes », observe le Dr Khoury.
Les jeunes dans le monde arabe sont plus nombreux à avoir des relations sexuelles. Et lorsqu’ils sont actifs sexuellement, ils sont plus nombreux à l’admettre librement. Du moins, c’est une des conclusions que le Dr Brigitte Khoury, psychiatre clinique à la faculté de médecine de l’AUB, a tiré d’une étude sur la jeunesse arabe et la sexualité menée en 2011 auprès de...

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