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Société - Focus

Au Liban, le marché des armes a le vent en poupe

Avec la crise économique, de nombreux Libanais se sont rués sur ces moyens de protection, au profit de commerçants bien établis ou de trafiquants improvisés.

Au Liban, le marché des armes a le vent en poupe

De nombreux Libanais ont pris l’habitude de conserver leur épargne chez eux, ce qui a profité aussi bien au secteur de la sécurité personnelle qu’à celui, opaque et non régulé, du marché des armes. Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Dans son local à peine aménagé, Ali*, la trentaine, s’affaire à nettoyer des dizaines d’armes qu’il expose devant lui. « Il n’y a pratiquement plus personne qui n’en possède pas au moins une chez lui », dit ce petit trafiquant opérant à Beyrouth. Et il sait de quoi il parle : les ventes d’armes pour particuliers ont explosé depuis le déclenchement de la crise économique et financière au Liban en 2019. Avec les restrictions bancaires illégales imposées depuis le début de la crise, de nombreux Libanais ont pris l’habitude de conserver leur épargne chez eux, dans un contexte de hausse globale de la petite criminalité. Un contexte qui a profité aussi bien au secteur de la sécurité personnelle qu’à celui, opaque et non régulé, du commerce des armes, en dépit du prix élevé de ces produits - les pistolets et revolvers de marque connue...
Dans son local à peine aménagé, Ali*, la trentaine, s’affaire à nettoyer des dizaines d’armes qu’il expose devant lui. « Il n’y a pratiquement plus personne qui n’en possède pas au moins une chez lui », dit ce petit trafiquant opérant à Beyrouth. Et il sait de quoi il parle : les ventes d’armes pour particuliers ont explosé depuis le déclenchement de la crise économique et financière au Liban en 2019. Avec les restrictions bancaires illégales imposées depuis le début de la crise, de nombreux Libanais ont pris l’habitude de conserver leur épargne chez eux, dans un contexte de hausse globale de la petite criminalité. Un contexte qui a profité aussi bien au secteur de la sécurité personnelle qu’à celui, opaque et non régulé, du commerce des armes, en dépit du prix élevé de ces produits - les...
commentaires (6)

"Tout citoyen libanais qui désire détenir une arme dite « légère » et « individuelle » doit obtenir un permis du ministère de la Défense", mais curieusement, pour un canon, un char ou un véhicule lance-missiles, aucune formalité n’est requise!

Yves Prevost

07 h 25, le 14 mai 2024

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Commentaires (6)

  • "Tout citoyen libanais qui désire détenir une arme dite « légère » et « individuelle » doit obtenir un permis du ministère de la Défense", mais curieusement, pour un canon, un char ou un véhicule lance-missiles, aucune formalité n’est requise!

    Yves Prevost

    07 h 25, le 14 mai 2024

  • A quoi servent les armes individuelles quand les plus grands criminels du pays sont a la tete de l'etat, des services dits "securitaires" et des banques ????

    Michel Trad

    23 h 36, le 13 mai 2024

  • Les armes aux mains des civils ne servent jamais à laeur protection , et la plupart du temps les balles atteignent des innocents . Il faut bannir la vente d'armes aux particuliers .

    Chucri Abboud

    16 h 36, le 13 mai 2024

  • Les armes aux mains des civils ne servent jamais à laeur protection , et la plupart du temps les balles atteignent des innocents . Il faut bannir la vente d'armes aux particuliers .

    Chucri Abboud

    16 h 36, le 13 mai 2024

  • Les résultats d'un état failli!

    Alexandra

    13 h 18, le 13 mai 2024

  • On ne va pas vivre comme chez Trump !

    Charles Fayad

    12 h 02, le 13 mai 2024

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