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Économie

Brèves

Inauguration d’une centrale électrique à la Régie des tabacs et tombacs

Le ministre des Finances, Mohammad Safadi, a inauguré hier une centrale électrique au sein de la Régie libanaise des tabacs et tombacs à Hadath, en présence notamment du directeur général du ministère des Finances, Alain Bifani, du président-directeur général de la Régie, Nassif Seklaoui, et du président du syndicat de la Régie, Kamal Yatim.

Loi antitabac : les restaurateurs manifestent mardi prochain

Le président du syndicat des restaurateurs, Paul Ariss, a indiqué à l’agence d’information al-Markaziya que les propriétaires de restaurants, cafés et autres sociétés touristiques allaient manifester mardi prochain dans le quartier de Sodeco. « La fermeture ou la modification de la loi » sera leur slogan. « Cette protestation est un cri de désespoir de l’ensemble du secteur qui a subi des pertes énormes depuis la mise en application de la loi antitabac il y a plus d’un mois », a indiqué M. Ariss. « Les restaurants libanais ont accusé une chute de plus de 60 % de leur chiffre d’affaires au cours de ces deux derniers mois et ne sont pas en mesure de supporter cette situation plus lonngtemps, surtout après le mois d’été catastrophique déserté par les touristes », a-t-il ajouté.

Les étudiants bientôt dotés de tablettes numériques

 Le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a signé hier un mémorandum d’entente avec le vice-président de la société américaine Intel, premier fabricant mondial de microprocesseurs informatiques. L’objectif est de doter les étudiants libanais de tablettes numériques pouvant les aider dans leurs études. Cet accord a été établi en coopération avec le ministre de l’Éducation, Hassan Diab.
Inauguration d’une centrale électrique à la Régie des tabacs et tombacsLe ministre des Finances, Mohammad Safadi, a inauguré hier une centrale électrique au sein de la Régie libanaise des tabacs et tombacs à Hadath, en présence notamment du directeur général du ministère des Finances, Alain Bifani, du président-directeur général de la Régie, Nassif Seklaoui, et du...
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La Régie livre l'intégralité de sa production, principalement de cigarettes "Cedars", aux intermédiaires agréés par elles. Ces derniers les revendent aux commerçants du pays moyennant une marge bénéficiaire. Depuis l'embargo sur la Syrie, un phénomène s'est installé dans la distribution de ce produit qui, de temps à autres, disparaissait totalement du marché, grandes surfaces et boutiques du pays. La Régie n'a vraisemblablement pas modifié ses prix ni relevé le niveau de sa production pour faire face à la forte demande qui aboutit chez nos voisins syriens. Le gouvernement a dernièrement décidé d'augmenter la taxe sur ce produit qui est répercutée directement par la Régie. Avant le relèvement de cette taxe, le prix d'une cartouche était au tiers de celle des cigarettes importées. Déjà à ce stade, la Régie a tout intérêt à augmenter sa production pour faire face à cette demande qui semble devoir persister. Aussi et compte tenu de la qualité exceptionnel tant du tabac libanais et du haut niveau de sa confection, rien ne devrait empêcher le relèvement de son prix pour atteindre la moitié du prix des cigarettes importées et généralement. Ce sera, pour nos dirigeants qui recherchent désespérément des revenus supplémentaires, une occasion à saisir en plein vol pour renflouer les caisses de l'état et éviter au commun des fumeurs de recourir aux cigarettes importées.

Khalil Al-Rezzi

12 h 11, le 29 octobre 2012

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Commentaires (1)

  • La Régie livre l'intégralité de sa production, principalement de cigarettes "Cedars", aux intermédiaires agréés par elles. Ces derniers les revendent aux commerçants du pays moyennant une marge bénéficiaire. Depuis l'embargo sur la Syrie, un phénomène s'est installé dans la distribution de ce produit qui, de temps à autres, disparaissait totalement du marché, grandes surfaces et boutiques du pays. La Régie n'a vraisemblablement pas modifié ses prix ni relevé le niveau de sa production pour faire face à la forte demande qui aboutit chez nos voisins syriens. Le gouvernement a dernièrement décidé d'augmenter la taxe sur ce produit qui est répercutée directement par la Régie. Avant le relèvement de cette taxe, le prix d'une cartouche était au tiers de celle des cigarettes importées. Déjà à ce stade, la Régie a tout intérêt à augmenter sa production pour faire face à cette demande qui semble devoir persister. Aussi et compte tenu de la qualité exceptionnel tant du tabac libanais et du haut niveau de sa confection, rien ne devrait empêcher le relèvement de son prix pour atteindre la moitié du prix des cigarettes importées et généralement. Ce sera, pour nos dirigeants qui recherchent désespérément des revenus supplémentaires, une occasion à saisir en plein vol pour renflouer les caisses de l'état et éviter au commun des fumeurs de recourir aux cigarettes importées.

    Khalil Al-Rezzi

    12 h 11, le 29 octobre 2012

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