Traditions et nouveautés

Trois nouveautés caractérisent cette 20e édition du Salon du livre. En partenariat avec le ministère de la Culture, l’Institut français organise une formation professionnelle en langue française destinée à douze bibliothécaires issus de toutes les régions du Liban sauf Beyrouth. Au terme de trois jours de formation, ces bibliothécaires recevront une somme d’argent qui leur permettra de choisir et d’acheter de livres adaptés aux besoins de leurs bibliothèques. L’autre nouveauté consiste dans le choix par huit librairies d’un thème qui justifiera la présentation des ouvrages. Pour la librairie el-Bourj, il s’agira de l’illustration dans les albums jeunesse, la bande dessinée pour la librairie Stephan, le thème du profane et du sacré pour la librairie Orientale, les livres de poche à petits prix pour Virgin, les livres d’art pour la librairie Culture Conseil. Quant à la librairie Antoine, son choix s’est porté sur la photographie et les polars. La librairie le Point, elle, a choisi d’explorer le thème de la pédagogie, et la librairie Sored celui de multimédia jeunesse. Un éclairage particulier sera effectué sur le numérique ainsi que sur les éditeurs libanais francophones. Par ailleurs, le prix Phénix consistant à consacrer une œuvre littéraire écrite en français par un Libanais (patronné par la Bank Audi et désormais une tradition) sera annoncé lors du Salon. Le Salon du livre célèbre aussi cette année la poésie de Salah Stétié, diplomate, poète, essayiste et critique d’art qui avait obtenu, en 1995, le Grand Prix de la Francophonie décerné par l’Académie française. Une table ronde poétique lui sera consacrée, le 2 novembre, avec la participation du grand poète Michel Deguy ainsi que de Maxime Del Fiol, Mosbah Samad et Claude Fintz, spécialistes de la poésie stétienne.