Mer de Chine
Tokyo va acheter des îles revendiquées par Pékin
Le gouvernement japonais a décidé d’acheter un groupe d’îles en mer de Chine orientale qui sont fermement revendiquées par Pékin, a officiellement annoncé hier un porte-parole gouvernemental à Tokyo. « Durant une réunion ministérielle, nous sommes convenus de devenir propriétaires de trois des îles Senkaku aussi vite que possible », a déclaré le porte-parole Osamu Fujimura, usant du nom japonais de ce petit archipel appelé Diaoyu par la Chine. M. Fujimura a précisé que le gouvernement était parvenu vendredi à un accord avec les propriétaires, une famille privée japonaise, mais a refusé de divulguer le prix d’achat. Selon la presse nipponne, le montant de la transaction tournerait autour de 2,05 milliards de yens (20,4 millions d’euros). Ce groupe d’îles inhabitées, également revendiquées par Taïwan, est au cœur de la détérioration actuelle des relations entre Tokyo et Pékin.
Kenya
Nouveaux heurts tribaux : au moins 38 tués
Au moins 38 personnes, dont neuf policiers, ont été tuées hier dans une nouvelle attaque d’un village du sud-est du Kenya par 300 membres d’une communauté rivale. Le village est situé dans le district rural de Tana River qui a déjà été le théâtre en août d’un des pires massacres tribaux de ces dernières années dans le pays. Le préfet de la province de la Côte, Samuel Kilele, a annoncé que quatre chefs locaux ont été arrêtés. Les forces de l’ordre, elles, sont accusées de passivité.
Mali
Prédicateurs tués : la Mauritanie s’indigne
La Mauritanie a qualifié hier d’« assassinat collectif » la fusillade ayant fait 16 morts au Mali, dont huit prédicateurs mauritaniens « désarmés ». De son côté, Bamako tente d’éviter une tension entre voisins ; à cet effet, le gouvernement malien a dépêché un émissaire à Nouakchott et a annoncé une enquête dont les résultats seront rendus publics au Mali et en Mauritanie. Plusieurs zones d’ombre subsistent toutefois autour de cette fusillade et beaucoup s’interrogent sur une possible bavure militaire.
Marikana
La grève se poursuit, le mouvement s’étend
Les mineurs sud-africains en grève sur le site d’extraction de platine de Marikana, théâtre de violents affrontements le mois dernier, ont manifesté hier pour réclamer une hausse de leurs salaires, tandis que 15 000 de leurs collègues employés par une société d’extraction d’or ont cessé à leur tour le travail. La société Gold Fields a indiqué ne pas connaître l’origine exacte de cette grève, alors que le secteur minier est agité par le conflit entre le Syndicat national des mineurs (NUM), proche du gouvernement, et l’Association des mineurs et des salariés du bâtiment (AMCU), en pointe de la contestation à Marikana.
Afghanistan
Attentat-suicide lors d’une manifestation : 15 morts
Le bilan d’un attentat-suicide dans une manifestation à Kunduz, une importante ville du nord de l’Afghanistan, est redescendu à 15 personnes, a annoncé hier le ministère de l’Intérieur, alors qu’un premier bilan faisait état de 21 victimes. Sept policiers et huit civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués par « un terroriste taliban » et 25 autres blessés, a affirmé le ministère dans un communiqué, qui a qualifié cette attaque d’acte « inhumain et anti-islamique » commis par « les ennemis de l’Afghanistan ». Les insurgés n’ont pas revendiqué l’attentat. Par ailleurs, un adolescent kamikaze, âgé de 14 ans, d’après un porte-parole de l’ISAF hier, s’est fait exploser près du QG de l’ISAF au centre de Kaboul samedi, tuant cinq personnes, dont des enfants, ce qui démontre la difficulté pour les policiers et militaires afghans à sécuriser leur propre capitale.
Les USA transfèrent aux Afghans la gestion de la prison de Bagram
Les États-Unis ont transféré hier aux autorités afghanes la responsabilité de la prison controversée de Bagram, surnommée le « Guantanamo afghan », dans le cadre d’un accord qui concerne plus de 3 000 détenus mais laisse en suspens le sort de plusieurs centaines d’autres, emprisonnés après l’accord de transfert. « Nous sommes aujourd’hui les témoins d’une cérémonie glorieuse qui marque le transfert de la gestion des prisonniers afghans aux Afghans eux-mêmes », s’est félicité le ministre afghan de la Défense, Enayatullah Nazari, au cours d’une cérémonie organisée sur place. Autre divergence, d’après les autorités afghanes, les troupes étrangères n’ont plus le droit depuis hier d’interpeller et de détenir des citoyens afghans. Or les États-Unis estiment qu’ils disposent encore de ce droit, « en accord avec les lois internationales et les usages de guerre », selon un porte-parole du gouvernement US.
Pakistan
12 chiites tués lors d’un attentat dans les zones tribales
Au moins douze membres de la minorité musulmane chiite ont été tués et plus d’une quarantaine d’autres blessés lors d’un attentat à la voiture piégée hier dans la ville majoritairement chiite de Parachinar, située dans le district tribal de Kurram, frontalier à l’Afghanistan, ont indiqué les autorités, qui ont précisé que ce bilan pourrait encore s’alourdir, une vingtaine de personnes ayant été blessées grièvement. La minorité musulmane chiite, qui représente environ 20 % des 180 millions de Pakistanais, est meurtrie par une flambée d’attaques d’extrémistes sunnites qui a fait plus de 320 morts depuis le début de l’année, selon Human Rights Watch (HRW). L’attentat d’hier n’a pas été revendiqué, mais différentes factions des talibans afghans et pakistanais, alliées à el-Qaëda, ont déjà perpétré de telles attaques par le passé dans ces zones tribales du nord-ouest.
Bahreïn
Le militant des droits de l’homme Nabil Rajab reste en prison
Une cour d’appel de Bahreïn a rejeté hier une demande de libération, sous caution, du militant chiite des droits de l’homme Nabil Rajab qui purge une peine de prison de trois ans pour participation à des manifestations interdites. La cour a décidé de tenir sa prochaine audience le 27 septembre, ont précisé des sources judiciaires. Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation du régime, animé par des chiites qui réclament une monarchie constitutionnelle dans ce pays à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite.
Tokyo va acheter des îles revendiquées par Pékin
Le gouvernement japonais a décidé d’acheter un groupe d’îles en mer de Chine orientale qui sont fermement revendiquées par Pékin, a officiellement annoncé hier un porte-parole gouvernemental à Tokyo. « Durant une réunion ministérielle, nous sommes convenus de devenir propriétaires de trois des îles Senkaku aussi vite que possible », a déclaré le porte-parole Osamu Fujimura, usant du nom japonais de ce petit archipel appelé Diaoyu par la Chine. M. Fujimura a précisé que le gouvernement était parvenu vendredi à un accord avec les propriétaires, une famille privée japonaise, mais a refusé de divulguer le prix d’achat. Selon la presse nipponne, le montant de la transaction tournerait autour de 2,05 milliards de yens (20,4 millions d’euros). Ce groupe d’îles inhabitées, également revendiquées par Taïwan, est au cœur de la détérioration actuelle des relations entre Tokyo et Pékin.
Kenya
Nouveaux heurts tribaux : au moins 38 tués
Au moins 38 personnes, dont neuf policiers, ont été tuées hier dans une nouvelle attaque d’un village du sud-est du Kenya par 300 membres d’une communauté rivale. Le village est situé dans le district rural de Tana River qui a déjà été le théâtre en août d’un des pires massacres tribaux de ces dernières années dans le pays. Le préfet de la province de la Côte, Samuel Kilele, a annoncé que quatre chefs locaux ont été arrêtés. Les forces de l’ordre, elles, sont accusées de passivité.
Mali
Prédicateurs tués : la Mauritanie s’indigne
La Mauritanie a qualifié hier d’« assassinat collectif » la fusillade ayant fait 16 morts au Mali, dont huit prédicateurs mauritaniens « désarmés ». De son côté, Bamako tente d’éviter une tension entre voisins ; à cet effet, le gouvernement malien a dépêché un émissaire à Nouakchott et a annoncé une enquête dont les résultats seront rendus publics au Mali et en Mauritanie. Plusieurs zones d’ombre subsistent toutefois autour de cette fusillade et beaucoup s’interrogent sur une possible bavure militaire.
Marikana
La grève se poursuit, le mouvement s’étend
Les mineurs sud-africains en grève sur le site d’extraction de platine de Marikana, théâtre de violents affrontements le mois dernier, ont manifesté hier pour réclamer une hausse de leurs salaires, tandis que 15 000 de leurs collègues employés par une société d’extraction d’or ont cessé à leur tour le travail. La société Gold Fields a indiqué ne pas connaître l’origine exacte de cette grève, alors que le secteur minier est agité par le conflit entre le Syndicat national des mineurs (NUM), proche du gouvernement, et l’Association des mineurs et des salariés du bâtiment (AMCU), en pointe de la contestation à Marikana.
Afghanistan
Attentat-suicide lors d’une manifestation : 15 morts
Le bilan d’un attentat-suicide dans une manifestation à Kunduz, une importante ville du nord de l’Afghanistan, est redescendu à 15 personnes, a annoncé hier le ministère de l’Intérieur, alors qu’un premier bilan faisait état de 21 victimes. Sept policiers et huit civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués par « un terroriste taliban » et 25 autres blessés, a affirmé le ministère dans un communiqué, qui a qualifié cette attaque d’acte « inhumain et anti-islamique » commis par « les ennemis de l’Afghanistan ». Les insurgés n’ont pas revendiqué l’attentat. Par ailleurs, un adolescent kamikaze, âgé de 14 ans, d’après un porte-parole de l’ISAF hier, s’est fait exploser près du QG de l’ISAF au centre de Kaboul samedi, tuant cinq personnes, dont des enfants, ce qui démontre la difficulté pour les policiers et militaires afghans à sécuriser leur propre capitale.
Les USA transfèrent aux Afghans la gestion de la prison de Bagram
Les États-Unis ont transféré hier aux autorités afghanes la responsabilité de la prison controversée de Bagram, surnommée le « Guantanamo afghan », dans le cadre d’un accord qui concerne plus de 3 000 détenus mais laisse en suspens le sort de plusieurs centaines d’autres, emprisonnés après l’accord de transfert. « Nous sommes aujourd’hui les témoins d’une cérémonie glorieuse qui marque le transfert de la gestion des prisonniers afghans aux Afghans eux-mêmes », s’est félicité le ministre afghan de la Défense, Enayatullah Nazari, au cours d’une cérémonie organisée sur place. Autre divergence, d’après les autorités afghanes, les troupes étrangères n’ont plus le droit depuis hier d’interpeller et de détenir des citoyens afghans. Or les États-Unis estiment qu’ils disposent encore de ce droit, « en accord avec les lois internationales et les usages de guerre », selon un porte-parole du gouvernement US.
Pakistan
12 chiites tués lors d’un attentat dans les zones tribales
Au moins douze membres de la minorité musulmane chiite ont été tués et plus d’une quarantaine d’autres blessés lors d’un attentat à la voiture piégée hier dans la ville majoritairement chiite de Parachinar, située dans le district tribal de Kurram, frontalier à l’Afghanistan, ont indiqué les autorités, qui ont précisé que ce bilan pourrait encore s’alourdir, une vingtaine de personnes ayant été blessées grièvement. La minorité musulmane chiite, qui représente environ 20 % des 180 millions de Pakistanais, est meurtrie par une flambée d’attaques d’extrémistes sunnites qui a fait plus de 320 morts depuis le début de l’année, selon Human Rights Watch (HRW). L’attentat d’hier n’a pas été revendiqué, mais différentes factions des talibans afghans et pakistanais, alliées à el-Qaëda, ont déjà perpétré de telles attaques par le passé dans ces zones tribales du nord-ouest.
Bahreïn
Le militant des droits de l’homme Nabil Rajab reste en prison
Une cour d’appel de Bahreïn a rejeté hier une demande de libération, sous caution, du militant chiite des droits de l’homme Nabil Rajab qui purge une peine de prison de trois ans pour participation à des manifestations interdites. La cour a décidé de tenir sa prochaine audience le 27 septembre, ont précisé des sources judiciaires. Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation du régime, animé par des chiites qui réclament une monarchie constitutionnelle dans ce pays à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite.
Mer de ChineTokyo va acheter des îles revendiquées par PékinLe gouvernement japonais a décidé d’acheter un groupe d’îles en mer de Chine orientale qui sont fermement revendiquées par Pékin, a officiellement annoncé hier un porte-parole gouvernemental à Tokyo. « Durant une réunion ministérielle, nous sommes convenus de devenir propriétaires de trois des îles Senkaku...