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Liban

We Love Tripoli, une communauté ouverte et citoyenne

Le logo de l’ONG We Love Tripoli.

«Nous stimulons la passion collective afin de servir la collectivité à travers des projets de valorisation, le volontariat et les médias sociaux.» Telle est la devise de cette ONG créée en 2012, pour améliorer l’image de Tripoli. Deux ans avant d’obtenir un statut légal, We Love Tripoli (WLT) était un simple groupe Facebook réunissant quelques jeunes Tripolitains derrière un même objectif : changer l’image de la ville extrémiste et violente à travers laquelle Tripoli est présentée dans les médias. Avec le temps, ce groupe à réuni de plus en plus d’adhérents – pour atteindre aujourd’hui près de 14 000 membres sur Facebook – incitant ses créateurs à en faire une ONG. C’est ainsi que, depuis 2009, WLT est l’organisateur et/ou le partenaire de divers événements dits «citoyens» à Tripoli. Elle organise notamment des excursions appelées «Shoot as you walk» ou «Marche et prend des photos», au cours desquelles les membres se réunissent pour immortaliser les trésors cachés de la ville qu’ils postent ensuite sur le site Internet de l’ONG.
Comme l’explique Yemen Merhebi, membre de WLT: «L’association n’a pas de soutien officiel, nous n’avons pas d’attachement politique ou religieux particulier, et c’est ce qui maintient les jeunes rassemblés autour de WLT. Nous nous focalisons sur la vie sociale plus que sur la vie politique.» Cette manière moderne et connectée de voir le changement a acquis un succès bien plus que municipal: le concept «We Love...» est devenu un réseau international réunissant les citoyens de plusieurs pays. En Palestine, en Tunisie, en Égypte, en Jordanie et au Maroc des groupes se sont formés sur le modèle de We Love Tripoli formant ainsi le «We Love Network», officialisé au mois de février dernier en Tunisie. L’objectif de ce réseau est de développer l’attachement des citoyens à leur ville et de mettre en valeur l’héritage culturel, au-delà des aspects politiques ou religieux.
Concernant les troubles et les tensions qui existent entre les quartiers de Jabal Mohsen et Bab el-Tebbaneh, l’ONG tient à ne pas se fourvoyer dans le conflit: «Nous refusons tous la violence et les tueries que ce conflit entraîne, et nous appuyons l’action du mouvement “Tripoli, ville sans armes” sans se ranger derrière une étiquette politique», explique Yemen Merehbi. C’est donc une philosophie simplement humaine, sociale et citoyenne que défend l’ONG, qui s’adresse pour conclure aux Tripolitains: «Notre ville a besoin de l’aide et des efforts de chacun d’entre vous, n’abandonnez pas Tripoli, elle a besoin de vous maintenant plus que jamais auparavant.»

 T. M.
«Nous stimulons la passion collective afin de servir la collectivité à travers des projets de valorisation, le volontariat et les médias sociaux.» Telle est la devise de cette ONG créée en 2012, pour améliorer l’image de Tripoli. Deux ans avant d’obtenir un statut légal, We Love Tripoli (WLT) était un simple groupe Facebook réunissant quelques jeunes Tripolitains derrière un même...
commentaires (2)

Tripoli est et a toujours été la Ville de la Tolérance et du Al Aych il Mouchtarak ! Les barbus sont une mince minorité. Les Tripolitains, comme les habitants du Akkar, ne tomberont jamais dans les pièges de ceux qui essaient d'enflammer le pays à partir de Tripoli.

SAKR LEBNAN

06 h 49, le 07 septembre 2012

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Commentaires (2)

  • Tripoli est et a toujours été la Ville de la Tolérance et du Al Aych il Mouchtarak ! Les barbus sont une mince minorité. Les Tripolitains, comme les habitants du Akkar, ne tomberont jamais dans les pièges de ceux qui essaient d'enflammer le pays à partir de Tripoli.

    SAKR LEBNAN

    06 h 49, le 07 septembre 2012

  • Esperont qu'elle fasse tache d'huile!

    Pierre Hadjigeorgiou

    05 h 26, le 07 septembre 2012

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