Des étudiants du 14 Mars manifestant, mercredi, devant le palais Bustros à Beyrouth pour réclamer l'expulsion de l'ambassadeur syrien au Liban, Ali Abdel Karim Ali (dans la photo du centre). ANWAR AMRO
A l'appel des organisations de jeunesse au sein des formations de l’opposition, plus d'un millier de manifestants de toutes les composantes du 14 Mars se sont rassemblés mercredi soir devant le palais Bustros, à Beyrouth, pour réclamer l’expulsion du Liban de l’ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali. Outre l'appel au renvoi de M. Ali, les manifestants s'en sont pris au ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour, appelant son ministère à œuvrer pour la libération des prisonniers libanais dans les geôles syriennes, rapporte l'Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Brandissant, toujours selon l'ANI, des drapeaux de la révolution syrienne, les manifestants se sont d'abord regroupés dans le grand parking attenant au campus de l’USJ rue Huvelin avant de se diriger vers le siège du ministère des Affaires étrangères, montée Accaoui, à Achrafieh.
Des personnalités politiques du 14 Mars ont participé à ce mouvement, dont le secrétaire général du 14 Mars, l'ancien député Farès Souhaid, et le député Ahmed Fatfat. La journaliste May Chidiac était également présente. Mais seulement les dirigeants des organisations estudiantines devaient prendre la parole.
"Nous descendrons dans la rue pour donner une image civilisée de notre mouvement pacifique et démocratique, au contraire de ce que fait le 8 Mars qui bloque des routes et brûle des pneus", a déclaré hier à l’agence al-Markaziya le chef du département des étudiants au sein des Forces libanaises, Nadim Yazbeck.
Il a précisé que l’objectif essentiel de la manifestation était d’obtenir du ministre des Affaires étrangères l’expulsion de l’ambassadeur de Syrie, mais aussi d’amener M. Mansour à "remplir son devoir diplomatique et politique au sein du gouvernement lorsque la souveraineté du Liban est violée par un autre État".
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