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Diaspora

Au cœur du Liban-Nord et de ses lieux saints

Visite d’une délégation de l’Union libanaise culturelle mondiale présidée par Michel Doueihi au patriarche maronite Béchara Raï à Dimane le 7 août.

La visite du Liban ne saurait être complète sans un détour nous menant au Liban-Nord et sa montagne sainte couverte de neige et cachant en hiver ses cèdres millénaires. Le cèdre de Dieu, source de légendes mentionnées dans les livres sacrés d’Égypte et de Babylone, quel symbole y a-t-il de plus fort pour représenter la pérennité du Liban ? Dans le pays de saint Charbel et de Gibran, les monts s’élèvent en forme de splendide muraille servant de remparts à la liberté nous rapprochant de Dieu.
La beauté époustouflante de Dimane, de Hasroun, de Békaakafra, de Bécharré et des jardins d’Ehden plonge l’heureux voyageur au cœur de la nature libanaise unique de par sa diversité dans un territoire pourtant exigu. L’appel au silence et à la contemplation à l’ombre des couvents de la Vallée sainte de Qadisha, trésors vivants, nous ramène au temps des premiers moines réfugiés dans les grottes, qui s’élancèrent de là vers l’Europe, l’Afrique et l’Asie pour fonder de nombreux ordres chrétiens.
Combien le monde est-il redevable au Liban, source du monothéisme transporté par les Phéniciens jusqu’à l’Égypte des Pharaons, avant d’essaimer le long de la côte méditerranéenne ? Mission perpétuée par les Libanais et leurs descendants dans le monde, dont le flot continue d’augmenter en raison de l’instabilité régionale, renforçant le message pacifique du Liban dans tous les continents.
Ce n’est donc pas un hasard si la nouvelle Miss Liban Émigrés, venue de Suède, est une fille de Bécharré. Patricia Geagea, dont la beauté orientale a séduit tous les invités, trouve sa place dans les poèmes sur l’émigration. Citons le recueil qui vient d’être écrit par Suzanne Packer, Nouvelle-Zélandaise mariée à un Libanais encourageant la représentante de l’Australie, Najla Fakhry, originaire de Deir el-Ahmar, ainsi que celui de la grand-mère d’Augustina, Miss Argentine, originaire de Aïn-Ebel, dont la fille Ana Paola Zubán Matar conserve précieusement le manuscrit. L’occasion de découvrir un nouvel aspect de la littérature féminine du Liban contemporain, qui fera l’objet de prochaines publications.

N.F.
La visite du Liban ne saurait être complète sans un détour nous menant au Liban-Nord et sa montagne sainte couverte de neige et cachant en hiver ses cèdres millénaires. Le cèdre de Dieu, source de légendes mentionnées dans les livres sacrés d’Égypte et de Babylone, quel symbole y a-t-il de plus fort pour représenter la pérennité du Liban ? Dans le pays de saint Charbel...