Viviane et Rina, la quarantaine, sortent ce soir-là entre copines et disent l’avoir découvert par la télévision. « On a tout de suite accroché avec son style. Quand on a su qu’il donnait un concert, on a immédiatement acheté nos billets. »
« Je fais ce que je sens. Ma musique s’inspire de ma vie, de mes voyages, de mes rencontres, de la guerre... » explique le pianiste. Le répertoire de la soirée se révèle être un melting-pot allant de la chanson d’opéra à la musique traditionnelle orientale en passant par quelques airs de Mozart ou encore une reprise de Someone Like You de la chanteuse Adèle ; tous les coups de cœur du pianiste et des autres artistes en somme.
En effet, comme il l’a confirmé lui-même, ce concert était d’abord un moment de grand bonheur pour lui ; il voulait se faire plaisir avant tout et communiquer au public tout ce qu’il ressent, ce qui le touche.
Ainsi, pour cette fête d’un soir, Fadel a invité plusieurs artistes qui se sont succédé sur scène. Son père d’abord, Michel Fadel, qui a chanté des airs d’opéra et surtout le fameux O sole mio ; Pedro Eustache, « un des plus importants flûtistes au monde », affirme Fadel, a joué plusieurs genres de musique avec sa flûte traversière et un dudu, cet ancien instrument arménien ; puis la violoniste Dana Dabbous a interprété le Some One Like You et Delilah, et la chanteuse Grace Ayanian God Father et Victory avant que le petit Michael Matar ne vienne montrer ses talents de batteur.
Une soirée qui a ravi un public venu nombreux de toutes les catégories socioprofessionnelles et de tous les âges écouter son star et ses invités.
Leïla YAKER
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