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Attentat de Bourgas : Israël aurait intercepté des appels entre le Liban et la Bulgarie

"Le nombre des appels a augmenté durant les trois jours précédant l’attentat"

L'attentat contre le bus de touristes israéliens perpétré à Bourgas, en Bulgarie, le 18 juillet 2012, a fait six morts. Photo d'archives/AFP

Les services de renseignements israéliens ont intercepté plusieurs appels téléphoniques entre le Liban et Bourgas, en Bulgarie, deux mois avant l’attentat qui a coûté la vie, le 18 juillet dernier, à cinq touristes israéliens et à leur chauffeur bulgare, a rapporté jeudi le quotidien The New York Times.

 

"Le nombre des appels a augmenté durant les trois jours précédant l’attentat" de Bourgas, a affirmé un responsable gouvernemental israélien sous le couvert de l’anonymat.

 

Les services israéliens ne sont toutefois pas prêts à diffuser de détails sur leur découverte. "Nous connaissons les sources au Liban", indique le responsable gouvernemental israélien au New York Times, tout en reconnaissant que l'identité des destinataires bulgares des appels n'est pas connue.

 

Après l'attentat, Israël a immédiatement accusé l’Iran et le Hezbollah d’être derrière l’opération et d'avoir planifié d’autres attaques dans "plus de 20 pays", dont une attaque à l'explosif contre une voiture diplomatique israélienne à New Delhi. Le 20 juillet, le porte-parole du Pentagone, George Little, évoquait lui aussi la piste du Hezbollah.

Téhéran et le parti chiite libanais ont tous deux nié toute implication.

 

Selon le New York Times, les autorités bulgares hésitent, elles, à accuser le Hezbollah dans l’attentat sans preuves tangibles. Les alliés européens de Sofia attendent des preuves irréfutables sur une éventuelle implication du Hezbollah, avant de prendre les mesures nécessaires contre le parti chiite libanais, selon le journal.

 

Un responsable allemand a affirmé au quotidien américain que l’Union européenne ne "croyait pas à l’implication directe du Hezbollah mais plutôt à celle de l’Iran en coordination avec certains individus ayant une relation avec le parti chiite". Le Hezbollah ne figure pas sur la liste européenne des organisations terroristes.

 

Le Hezbollah s’était juré de venger la mort du responsable de son bras armé, Imad Moghniyeh, tué en 2008 dans un attentat à Damas. L’Iran pour sa part accuse Israël d’avoir commandité l’assassinat d’au moins quatre scientifiques nucléaires.

 

Le chef de la Commission parlementaire israélienne des Affaires étrangères et de la Défense, Ronnie Bar-On, a affirmé que l’Iran pouvait transférer des armes, des munitions, de la technologie et le savoir-faire par voie diplomatique. "Nous avons toutes les ressources et tout le temps de traiter cette menace et d’autres menaces", a-t-il averti.

 

Un haut responsable du ministère bulgare de l’Intérieur a affirmé le 4 août que l'attentat anti-israélien à l'aéroport bulgare de Bourgas avait été planifié à l'étranger.

"Je peux dire catégoriquement que l'attentat a été planifié, organisé et mis en oeuvre par des gens qui sont très loin de la Bulgarie", a déclaré le chef de cabinet du ministère, Kalin Georgiev, dans une interview au journal 24 Heures. "Ils viennent, ils agissent et ils repartent", a-t-il lancé, sans préciser s'il pouvait y avoir eu des complicités locales. "On ne peut pas parler de terrorisme local. Les personnes qui ont préparé l'attentat n'ont pas fait appel aux structures criminelles locales pour leur logistique", a-t-il ajouté.

En revanche, la bombe a probablement été fabriquée sur place.

Les services de renseignements israéliens ont intercepté plusieurs appels téléphoniques entre le Liban et Bourgas, en Bulgarie, deux mois avant l’attentat qui a coûté la vie, le 18 juillet dernier, à cinq touristes israéliens et à leur chauffeur bulgare, a rapporté jeudi le quotidien The New York Times.
 
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