Un calme précaire régnait samedi à Tripoli, au Liban-Nord, après des incidents nocturnes qui ont fait douze blessés, selon l'Agence nationale d’information (ANI, officielle).
Des échanges de tirs ont eu lieu vendredi soir entre les régions de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen, puis Bkar et Jabal Mohsen, des secteurs sensibles où les accrochages sont fréquents.
La route internationale reliant Tripoli au Akkar a également été le théâtre de tirs de snipers, selon l’ANI.
Selon un communiqué de la direction d’orientation du commandement de l’armée, ses unités ont riposté, ouvrant le feu en direction des sources de tirs. "Patrouillant dans la région, l'armée effectue une série de perquisitions dans les immeubles où les tireurs sont embusqués", précise le communiqué publié samedi et qui fait état de trois militaires et plusieurs civils blessés dans les accrochages.
La ville de Tripoli a été secouée les 2 et 3 juin ainsi qu'à la mi-mai par des combats entre pro et anti-Baas syrien, qui avaient fait 24 morts et des dizaines de blessés.
La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans du président syrien Bachar el-Assad.
Des échanges de tirs ont eu lieu vendredi soir entre les régions de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen, puis Bkar et Jabal Mohsen, des secteurs sensibles où les accrochages sont fréquents.
La route...
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