Le comité de suivi du dossier des contractuels, qui s’est réuni hier avec la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, n’a pas reçu une réponse des responsables concernant ce dossier. Ce qui a eu pour effet d’attiser le mécontentement des contractuels, rassemblés devant l’EDL. Ils ont demandé aux employés de l’EDL de quitter leurs bureaux, parce qu’ils voulaient interdire l’accès à la compagnie dans l’attente d’une réponse qui tarde à venir. Cette information a toutefois été démentie par des sources de l’EDL qui ont affirmé que « de nombreux employés ont refusé de quitter leurs bureaux avant la fin de l’horaire de travail ».
Par ailleurs, des sources du ministère de l’Énergie ont démenti à leur tour les rumeurs selon lesquelles M. Bassil aurait refusé de recevoir une délégation des grévistes. Selon ces sources, le ministre a passé sa matinée au Parlement où il a participé à la réunion de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice. Celle-ci avait, lors de la réunion, approuvé de cadrer le plus grand nombre des contractuels grâce à un concours restrictif et technique. Selon des sources parlementaires citées par l’agence al-Markaziya, « ce concours sera de pure forme, puisqu’il y a une grande vacance dans le cadre de l’EDL qui pourra assimiler ceux qui réussissent ». Également selon ces sources, le gouvernement ne « laissera pas tomber les autres qui ont échoué, soit parce qu’ils sont âgés, soit parce que leur registre ne permet pas de les assimiler ». « Ils seront repris par les sociétés privées », ont assuré les sources.
Cette solution n’a pas pour autant satisfait le comité de suivi qui exige que tous les contractuels soient cadrés « soit grâce au concours, soit grâce à une autre solution », menaçant de recourir à de nouvelles mesures d’escalade à partir d’aujourd’hui.
De son côté, M. Bassil a affirmé que « personne ne peut imposer quoi que ce soit par des actions qui violent la loi et la Constitution ». Indiquant que la grève des contractuels menaçait le fonctionnement de l’EDL, il a expliqué que leur nombre s’élevait à 2 500, alors que la compagnie n’avait besoin que de 1 700 d’entre eux. Il a par ailleurs indiqué travailler à l’augmentation de leurs salaires.