À l’issue de la réunion, M. Mikati a fait une déclaration dans laquelle il a vivement stigmatisé l’incident du Akkar, soulignant qu’il a réclamé lors de la réunion que l’enquête menée dans cette affaire soit « rapide, ferme et transparente ». « Cet incident devra être tiré au clair par le biais de l’enquête menée par le parquet militaire qui n’hésitera pas à prendre les mesures qui s’imposent à l’encontre de ceux qui ont été impliqués » (dans les tirs), a déclaré le Premier ministre qui a ajouté sur ce plan : « Le gouvernement est déterminé à appliquer les mesures disciplinaires et pénales qui s’imposent, sans complaisance ou hésitation. » Il convient d’indiquer dans ce cadre que selon des informations dignes de foi, trois officiers et dix-sept soldats ont été arrêtés pour les besoins de l’enquête.
M. Mikati a ajouté par ailleurs que « les habitants du Akkar ne peuvent pas considérer que l’armée leur est hostile ». En conclusion, le chef du gouvernement a souligné que « toutes les parties doivent prendre conscience du fait que les campagnes politiques menées contre les services de sécurité ont un impact négatif ».