Près de 24 spectacles à voir en un mois, dont plus de 14 coincés entre le 7 et le 18 juillet, déployés sur six fronts différents! Avec les programmations des festivals de Baalbeck, Beiteddine, Byblos, Zouk, Jounieh (et encore... Beyrouth, Tyr et Batroun ne se sont pas prononcés jusque-là), les concerts se bousculent et se chevauchent. Il convient d’abord d’applaudir haut et fort la persévérance, l’acharnement presque, des comités organisateurs ainsi que leur dynamisme. Mais, car il y a toujours un mais, ce branle-bas de festivités concentrées en si peu de temps (contraintes dues au mois de ramadan oblige) relève du parcours du combattant. Le festivalier se voit amené à faire un choix sélectif et très pointu. Et tans pis s’il avait envie de voir Sylvie Guillem (Beiteddine) et d’entendre Saber el-Roubaï(Baalbeck), tous les deux le 7 juillet. D’assister à The Cranberries (Beiteddine) et Kazem el- Saher (après des années de bons et loyaux services à Beiteddine même, il passe cette année à Byblos) le 14 juillet. Ou encore Snow Patrol (Byblos) et Dizzy Gillespie (après Baalbeck, il est à Beiteddine cette année) le 17 juillet. Ou BB King (Byblos) et Zucchero (le 5 juillet à Baalbeck).
À cause d’un calendrier ingrat, d’une concurrence planétaire et surtout régionale de taille, sans oublier l’explosion des cachets d’artistes, il serait peut-être temps que les festivals, du moins le triumvirat avec un grand B (Baalbeck, Beiteddine, Byblos), n’évoluent plus en rangs dispersés. Car une bonne programmation ne se réalise pas seule. Pour attirer les grands noms, les festivals s’allient. Cela se fait partout dans le monde. Par le passé, cette alliance a fait venir des géants comme Phil Collins ou Mika. Une alliance à percevoir comme un partage intelligent du marché ou comme une «entente cordiale entre passionnés de musique». Pour le moment, restons optimistes, malgré certains esprits chagrins qui dénoncent déjà la platitude de la cuvée 2012 et les fonds de commerce que les festivals se passent entre eux. Positivons, donc, et comme on dit chez nous, «embrassons nos mains pile et face». Faisons des choix ciblés. Et espérons que la bourse suivra.
À cause d’un calendrier ingrat, d’une concurrence planétaire et surtout régionale de taille, sans oublier l’explosion des cachets d’artistes, il serait peut-être temps que les festivals, du moins le triumvirat avec un grand B (Baalbeck, Beiteddine, Byblos), n’évoluent plus en rangs dispersés. Car une bonne programmation ne se réalise pas seule. Pour attirer les grands noms, les festivals s’allient. Cela se fait partout dans le monde. Par le passé, cette alliance a fait venir des géants comme Phil Collins ou Mika. Une alliance à percevoir comme un partage intelligent du marché ou comme une «entente cordiale entre passionnés de musique». Pour le moment, restons optimistes, malgré certains esprits chagrins qui dénoncent déjà la platitude de la cuvée 2012 et les fonds de commerce que les festivals se passent entre eux. Positivons, donc, et comme on dit chez nous, «embrassons nos mains pile et face». Faisons des choix ciblés. Et espérons que la bourse suivra.
Près de 24 spectacles à voir en un mois, dont plus de 14 coincés entre le 7 et le 18 juillet, déployés sur six fronts différents! Avec les programmations des festivals de Baalbeck, Beiteddine, Byblos, Zouk, Jounieh (et encore... Beyrouth, Tyr et Batroun ne se sont pas prononcés jusque-là), les concerts se bousculent et se chevauchent. Il convient d’abord d’applaudir haut et...
