Telles des guerrières amazoniennes...Photo Marwan Assaf
Une brigade US à Horch Beirut, oui. Mais pas une brigade du genre militaire. Heureusement. La troupe en question, constituée de femmes uniquement, au nombre de six, est plutôt spécialisée dans la lutte antiguerre, antihégémonie, antiexploitation. Une troupe de combattantes qui militent, à travers la danse et le verbe, pour les droits des plus faibles et des marginalisés.
C’est pour adhérer à cet état d’esprit que le Spring Festival – ce festival biennal organisé par al-Mawred al-Thaqafi en collaboration avec l’association Shams pour le développement et la culture – a clôturé son édition 2012 extra-muros avec une de leurs productions made in Californie. Dans Cavewomen (Les femmes des cavernes), la directrice artistique Krissy Keefer puise son inspiration dans les rythmes et les danses africains et chinois. Elle s’inspire aussi des traditions et des rites des anciennes civilisations et introduit le taiko (percussions chinoises), le wushu (le duel chinois) ou les arts martiaux.
Énergiques, telles des guerrières amazoniennes, les danseuses ont mimé des histoires de femmes avec force et énergie. Peine perdue. Nombreux sont ceux qui ont manifesté leur désapprobation de l’attitude prêcheuse et des paroles patronnesses assénées comme on fait un discours de « pep talk » à une assemblée d’écoliers. La promenade nocturne dans le Horch et le petit vent frais qui y soufflait ont tempéré un peu le sentiment de déception. Au final, espérons que ce lieu s’ouvrira à plus de manifestations culturelles fédératrices et de bonne facture.
Maya GHANDOUR HERT
C’est pour adhérer à cet état d’esprit que le Spring Festival – ce festival biennal organisé par al-Mawred al-Thaqafi en collaboration avec l’association Shams pour le développement et la culture – a clôturé son édition 2012 extra-muros avec une de leurs productions made in Californie. Dans Cavewomen (Les femmes des cavernes), la directrice artistique Krissy Keefer puise son inspiration dans les rythmes et les danses africains et chinois. Elle s’inspire aussi des traditions et des rites des anciennes civilisations et introduit le taiko (percussions chinoises), le wushu (le duel chinois) ou les arts martiaux.
Énergiques, telles des guerrières amazoniennes, les danseuses ont mimé des histoires de femmes avec force et énergie. Peine perdue. Nombreux sont ceux qui ont manifesté leur désapprobation de l’attitude prêcheuse et des paroles patronnesses assénées comme on fait un discours de « pep talk » à une assemblée d’écoliers. La promenade nocturne dans le Horch et le petit vent frais qui y soufflait ont tempéré un peu le sentiment de déception. Au final, espérons que ce lieu s’ouvrira à plus de manifestations culturelles fédératrices et de bonne facture.
Maya GHANDOUR HERT
Une brigade US à Horch Beirut, oui. Mais pas une brigade du genre militaire. Heureusement. La troupe en question, constituée de femmes uniquement, au nombre de six, est plutôt spécialisée dans la lutte antiguerre, antihégémonie, antiexploitation. Une troupe de combattantes qui militent, à travers la danse et le verbe, pour les droits des plus faibles et des marginalisés....
