Rechercher
Rechercher

À La Une

Les îles aux Palmiers, un abri pour des espèces menacées

Les îles aux Palmiers, situées à quelque 5,5 kilomètres au large de Tripoli, déclarées réserve naturelle et protégées depuis 1995, revêtent une importance internationale du fait qu’elles abritent des espèces en danger durant les phases cruciales de leur cycle de vie et de reproduction.

 

Parmi les espèces les plus connues, la tortue Caretta carotte, qui vient pondre sur les plages de sable en été, ainsi que la tortue Chelonia mydas – une espèce très menacé –, observée régulièrement en petit nombre en hiver sur le site.

 

L’île est aussi un passage obligé pour des colonies d'une espèce vulnérable de crécerelle, Crex crex, ainsi que d’autres oiseaux considérés mondialement comme des espèces en danger.

 

Le phoque Monachus monachus, menacé d’extinction dans le monde, était un visiteur régulier des îles jusqu’à la fin des années 60, et quelques spécimens ont été revus en 1997 et en 2000.

 

Deux espèces de poissons, menacées au niveau de la planète, les Epinephelus marginatus et Mycteroperca rubra, font également partie de la faune de la réserve.

 

Des algues typiques de la Méditerranée orientale, les Goniolithon byssoides et Tenarea tortuosa, y sont observées, contrairement au reste de la côte libanaise, ainsi que des espèces de plantes terrestres en danger d’extinction au niveau national.

 

Au printemps et en été, les îles sont tapissées de fleurs sauvages, mais sont relativement arides et sujettes aux inondations d’eau de mer en hiver.

 

L’île aux Palmiers elle-même, la plus vaste des trois, comporte une plage de sable au nord-est et quelques dunes de sable au milieu. Les îles sont habitées par des espèces de lézards qui diffèrent de celles trouvées sur le continent, ainsi que par certaines espèces d’oiseaux qui y résident continuellement.

 

La réserve des îles aux Palmiers est une propriété publique. Elle est ouverte aux visites (qui peuvent être guidées) de juillet à septembre, et il est permis d’y nager. Sur l'île s’élèvent les ruines d’une église datant de l’époque des croisades (de l’an 1224 environ).

 

Les îles aux Palmiers, situées à quelque 5,5 kilomètres au large de Tripoli, déclarées réserve naturelle et protégées depuis 1995, revêtent une importance internationale du fait qu’elles abritent des espèces en danger durant les phases cruciales de leur cycle de vie et de reproduction.
 
Parmi les espèces les plus connues, la tortue Caretta carotte, qui vient pondre sur les plages...
commentaires (4)

Bien dit Christian!

Pierre Hadjigeorgiou

07 h 45, le 30 avril 2012

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Bien dit Christian!

    Pierre Hadjigeorgiou

    07 h 45, le 30 avril 2012

  • Quelle îles aux palmiers ( et au pluriel ) ? J'ai passé mon adolescence sur ces îles à la pêche sous marine. L'une, dite l'ile aux palmiers, ( zirt il nakhl ) avec , si je me rappelle bien une poignée de petits arbrisseaux, plus connue sous le nom de " zirt il araneb ", car des lapins il y en a certes, allez chercher les palmiers. C'est un rocher sur lequel certain avait bâti un restaurant qui n'a jamais eut de chance. L'autre, la Ramkin, est une île phare ( un rocher aussi ), très rocheuse, bonne à rien. En les déclarant îles abris pour les espèces protégées, on sauve peut-être les lapins et les mouettes ( nawrass )qui y nichent, car les pêcheurs et les chasseurs tirent les lapins et ramassent les petits des mouettes pour les consommer. Il y avait entre les deux îles quelques phoques. Je ne sais plus si elles existent encore. En tout cas, c'est un pas en avant.

    SAKR LEBNAN

    06 h 12, le 30 avril 2012

  • Pour les espèces menacées?mais tous les Libanis ne tiendront jamais sur cette île!

    GEDEON Christian

    05 h 19, le 30 avril 2012

  • jusqu'à quand ?

    Talaat Dominique

    04 h 17, le 30 avril 2012

Retour en haut