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Culture - Rencontre

Une saison prometteuse pour le Centre culturel turc

Le Centre culturel turc a ouvert ses portes dans l’immeuble Lazarieh, au centre-ville, et déjà les manifestations artistiques et culturelles se succèdent dans cet espace promu à accueillir toutes sortes d’activités.

Pour le Dr Faruk Öztürk, le centre culturel est un espace de rencontre pour tous. Photo Michel Sayegh

Pour sceller les relations amicales déjà bien enracinées entre le peuple turc et le peuple libanais, le Yunus Emre Institute (Centre culturel turc) a aménagé son espace de rencontres dans le cœur battant de la ville de Beyrouth. Une initiative emblématique qui s’inscrit sous le signe de la culture.


Dr Faruk Öztürk, directeur de cet espace de deux étages, s’est exprimé sur ce projet qui a pris forme petit à petit. «Ce centre est né, dit-il, non seulement pour accueillir des manifestations culturelles et artistiques, mais aussi pour être le trait d’union entre les autres instituts et centres libanais.» «En initiant des programmes et en soutenant d’autres dans différents lieux, ajoute-t-il, nous entendons être le phare de notre pays afin de faire connaître à la fois son histoire et sa diversité culturelle.»


Le directeur du centre se dit ravi, jusqu’à présent, des résultats très prometteurs. «À peine a-t-on annoncé l’ouverture du “Yunus Emre Institute” ainsi que les inscriptions que les élèves ont afflué, souligne-t-il. Nous avons déjà 70 élèves de 16 à 70 ans qu’on a pu répartir en quatre groupes. Au bout de cet apprentissage de la langue, un diplôme est décerné.» Öztürk tient à préciser que cette langue est très facile à apprendre car elle comprend beaucoup d’analogismes avec la langue arabe.


Mais outre l’enseignement du turc, qui est certes essentiel pour les Libanais qui entretiennent des liens ancestraux avec le pays d’Atatürk, le «Yunus Emre Institute» s’est dicté une politique artistique et culturelle riche et prometteuse.
«La saison démarrera donc, dit Dr Faruk Öztürk, avec le festival du printemps qui aura lieu au Tournesol.» La Turquie sera représentée par deux performances. L’une scénique avec le théâtre des ombres qui aura lieu demain 19 avril à Beit el-Fan (Tripoli), puis les 20 et 21 avril au Tournesol à 18 heures. À préciser que Cengiz Özek est l’un des artistes les plus performants du théâtre d’ombres turc depuis 1977, appelé aussi Karagöz.


Quant au second spectacle, il s’agit d’un concert de musique classique baptisé «Turkish Coffee.» Un mélange de duos, de solos et d’improvisations qui mettent face à face Nuri Karademirli au oud, Nedim Nalbantbantoglu au violon et Barbaros Erkose, et qui sera présenté également au Tournesol .

Pour sceller les relations amicales déjà bien enracinées entre le peuple turc et le peuple libanais, le Yunus Emre Institute (Centre culturel turc) a aménagé son espace de rencontres dans le cœur battant de la ville de Beyrouth. Une initiative emblématique qui s’inscrit sous le signe de la culture.
Dr Faruk Öztürk, directeur de cet espace de deux étages, s’est exprimé...
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