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Liban

Les habitants de Aïn Najm accusent le cabinet de se livrer à « une opération d’exil forcé »

Le comité des habitants de Aïn Najm a répondu hier à la décision du Conseil des ministres « de brancher les câbles aériens de haute tension par la force et d’acheter les appartements exposés ». Dans leur communiqué, les habitants ont accusé le gouvernement « de lancer une opération d’exil forcé de la population ».
Rappelons que, jusque-là, les habitants de cette région ont empêché, par leurs sit-in répétés, l’installation de ces câbles aériens sur une ligne de 220 kilovolts. Les riverains craignent les répercussions sur la santé de la proximité des pylônes dans cette zone très peuplée du Metn, notamment sur la santé des enfants. Plusieurs écoles sont également établies dans cette zone.
Le texte des habitants précise que « le danger ne menace pas seulement 58 terrains (comme le prétendent les ministres), mais des centaines de bâtiments tout au long de la ligne allant de Bsalim à la bifurcation de Mkallès, et jusqu’à Aramoun, parce que les critères de sécurité n’ont pas été appliqués dans la réalisation ».
Quant à la vente des appartements, il n’en est pas question, selon eux. « Nos maisons ne sont pas à vendre, ni notre église ni nos écoles », ont-ils affirmé.
Les habitants de Aïn Najm ont clairement indiqué qu’ils ne baisseront pas les bras. « Si vous pensez avoir devancé, par cette décision, le débat sur la proposition de loi faite par dix députés au Parlement pour l’enterrement des câbles de haute tension sur toute cette ligne, sachez que nous avons les moyens de défendre notre santé et celle de nos enfants, souligne le texte à l’intention des ministres. Notre position est claire : nous demandons l’enterrement des câbles sous les routes. Nous n’en démordrons pas, surtout que cela ne concerne pas que notre région. Nous sommes très loin des coulisses de la politique, et notre position est stable depuis des années. Nous sommes en faveur d’une réforme de la politique du ministère de l’Énergie. »

De Freige s’inquiète
Pour sa part, le député Nabil de Freige a exprimé hier son inquiétude concernant « l’installation des câbles de haute tension à Mansourieh de force ». Il s’est étonné « de ce revirement des ministres du bloc du Changement et de la Réforme, qui refusaient par le passé que des lignes de haute tension soient installées près des maisons, et qui aujourd’hui défendent un point de vue contraire ».
En ce qui concerne la situation du gouvernement, Nabil de Freige a estimé que le cabinet « n’a rien fait d’autre qu’alimenter des polémiques », soulignant que « seul le Hezbollah a une réalisation à son actif, celle d’avoir pu maintenir ce cabinet ».
Le comité des habitants de Aïn Najm a répondu hier à la décision du Conseil des ministres « de brancher les câbles aériens de haute tension par la force et d’acheter les appartements exposés ». Dans leur communiqué, les habitants ont accusé le gouvernement « de lancer une opération d’exil forcé de la population ».Rappelons que, jusque-là, les habitants de cette région...

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