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À La Une - Anniversaire

Geagea s'attaque à la Syrie, au CPL, au Hezb et lance un appel aux jeunes aounistes

Les pratiques douteuses du Bloc du changement et de la réforme menacent la qualité du travail politique au Liban, accuse  le chef des FL.

Photo Aldo Ayoub.

Le Parti des Forces libanaises (FL) a commémoré samedi le 18e anniversaire de sa dissolution, en avril 1994, à l'instigation du régime sécuritaire libano-syrien qui contrôlait à l'époque le pays.

 

Sous le thème "Printemps des peuples, automne des ères", la cérémonie s'est tenue au BIEL, à Beyrouth, en présence de plusieurs personnalités politiques, dont notamment le chef suprême des Kataëb Amine Gemayel, les députés Sethrida Geagea, Georges Adwan, Antoine Aboukhater, Fouad el-Saad, Henry Hélou, Antoine Saad, Élie Keyrouz, Antoine Zahra, Michel Pharaon, Nadim et Samy Gemayel et les anciens ministres Marwan Hamadé et Ibrahim Najjar, en plus de nombreux journalistes, universitaires et cadres supérieurs.

 

Lors de la cérémonie, le leader des FL, Samir Geagea, a prononcé un discours dans lequel il a notamment évoqué les développements en cours dans la région, et plus spécialement en Syrie. "La véritable solution en Syrie réside dans un référendum sur le régime sous la férule de la Ligue arabe et des Nations unies", a déclaré M. Geagea. Et de poursuivre : "La véritable solution en Syrie est la démocratie et que règne celui qui arrive démocratiquement au pouvoir."

 

Le chef des FL a souligné en outre que la persistance du régime syrien dans la violence n'affaiblira pas la révolution mais renforcera les extrémistes. Evoquant la situation des chrétiens de la région, M. Geagea a martelé : "Ceux qui craignent pour l'avenir des chrétiens d'Orient ne doivent pas les jeter entre les mains de régimes répressifs sous prétexte de les protéger."

 

Et M. Geagea de poursuivre : "Le printemps arabe est la voie juste pour la liberté et la vie. Notre devoir est d'encourager la modération au lieu de répandre l'esprit des divisions racistes."

 

Sur le plan local, le leader des FL a estimé que les pratiques du Bloc du changement et de la réforme menacent la qualité du travail politique au Liban. "Leurs mots n'ont plus aucun sens et ne visent qu'à propager une basse publicité politique et souiller la réputation des autres." Et Samir Geagea de demander : "Ils sont au pouvoir depuis aujourd'hui près d'un an : Où sont les réformes? Où est le changement?".Et d'ajouter que les aounistes n'ont fait jusqu'à présent que cautionner les armes et la main-mise du Hezbollah, le maintien de la présence armée palestinienne et l'appui aux menées répressives du régime syrien.

 

Il a appelé les jeunes militants du Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun d'initier de l'intérieur même de leur mouvement un véritable processus de changement et de réforme contre "toute tentative de mettre le Liban sous tutelle, contre la tyrannie, l'oppression, la corruption, l'exil et les arrestations politiques." M. Geagea a prôné un "Liban libre, souverain et indépendant, un Etat où le changement et les réformes prévalent sur les différends."



 

 

 


 

Le Parti des Forces libanaises (FL) a commémoré samedi le 18e anniversaire de sa dissolution, en avril 1994, à l'instigation du régime sécuritaire libano-syrien qui contrôlait à l'époque le pays.
 
Sous le thème "Printemps des peuples, automne des ères", la cérémonie s'est tenue au BIEL, à Beyrouth, en présence de plusieurs personnalités politiques, dont notamment le chef suprême...
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