Un documentaire inédit de la journaliste Alia Ibrahim, sur « les femmes et les révoltes arabes », ouvre la rencontre. Partout, le même feu, la même lutte, le même courage. Début de la discussion. Trois jeunes femmes. Militantes engagées dans les mouvements contestataires qui ont renversé les régimes dictatoriaux dans leurs pays. Asma Maafouz, jeune activiste égyptienne récipiendaire du prix Sakharov pour la liberté de pensée ; Hana al-Sayaghi, militante politique yéménite, membre du courant « Justice et construction », et Mona al-Tahawy, journaliste primée, spécialiste du monde arabe. Elles ont été menacées, dénigrées, harcelées et agressées. On a essayé de les intimider, de les effrayer, de les briser. Mais elles n’ont pas courbé l’échine. Des témoignages poignants. Une force de caractère remarquable. Une détermination farouche. Et une première conclusion : les femmes ont joué un rôle déterminant dans les révoltes arabes. Une deuxième, plus sombre : le chemin est encore long avant que le printemps fleurisse pour elles aussi.
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Défis à l’horizon…
OLJ / Par Roula AZAR DOUGLAS, le 17 mars 2012 à 23h07
Un documentaire inédit de la journaliste Alia Ibrahim, sur « les femmes et les révoltes arabes », ouvre la rencontre. Partout, le même feu, la même lutte, le même courage. Début de la discussion. Trois jeunes femmes. Militantes engagées dans les mouvements contestataires qui ont renversé les régimes dictatoriaux dans leurs pays. Asma Maafouz, jeune activiste égyptienne récipiendaire du prix Sakharov pour la liberté de pensée ; Hana al-Sayaghi, militante politique yéménite, membre du courant « Justice et construction », et Mona al-Tahawy, journaliste primée, spécialiste du monde arabe. Elles ont été menacées, dénigrées, harcelées et agressées. On a essayé de les intimider, de les effrayer, de les briser. Mais elles n’ont pas courbé l’échine. Des témoignages poignants. Une force de caractère remarquable. Une détermination farouche. Et une première conclusion : les femmes ont joué un rôle déterminant dans les révoltes arabes. Une deuxième, plus sombre : le chemin est encore long avant que le printemps fleurisse pour elles aussi.
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