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À La Une - Reportage

Edith Bouvier, rapatriée de Homs, témoigne…

L'envoyée spéciale du Figaro publie dans son quotidien un long reportage.

Edith Bouvier à son arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay en France. Photo Charles Platiau /

L'envoyée spéciale du Figaro Edith Bouvier, rapatriée en France après avoir été grièvement blessée à Homs, publie vendredi dans son quotidien un long reportage sur l'hôpital de campagne de Baba Amr où elle a reçu les premiers soins.

 

La journaliste a été blessée en Syrie le 22 février et n'a été rapatriée que le 2 mars, "à la suite d'un dangereux périple à travers la Syrie en guerre", écrit Le Figaro en introduction à cet article qu'elle avait commencé à écrire sur place.

 

"Elle est toujours hospitalisée en France et a subi jeudi une longue et délicate opération de la jambe", précise le quotidien.

 

Dans son reportage, la journaliste décrit l'hôpital de campagne de l'Armée syrienne libre (ASL), "un immeuble quelconque" qui constitue cependant "une sorte de havre, un îlot d'humanité".

"Autour, c'est le chaos de la guerre: rues éventrées, bombardements incessants. Mais l'hôpital de campagne des insurgés syriens reste une sorte de havre, un îlot d'humanité. Les blessés s'y entassent, on les soigne avec presque rien" tandis que les obus et les roquettes continuent de tomber sur Baba Amr, témoigne-t-elle. Une lutte contre la mort.", écrit-elle.

 

La journaliste française, 31 ans, a été évacuée, le 1er mars, avec son collègue William Daniels, photographe indépendant, de la ville rebelle de Homs où ils sont restés bloqués plusieurs jours dans des conditions cauchemardesques.

Arrivée le même jour au Liban, Bouvier avait été examinée à l'Hôtel-Dieu de France à Beyrouth avant de partir en avion pour la France, où elle a été accueillie à son arrivée par le président Nicolas Sarkozy.

 

Des agents de la Direction centrale du renseignement intérieur français (DCRI, contre-espionnage) ont tenté, en vain, d’exfiltrer de Syrie les journalistes Édith Bouvier et William Daniels, en vertu d’un accord avec les services secrets syriens, a par ailleurs affirmé hier le journal Le Monde.

En refusant de parler de cette opération, le ministère des Affaires étrangères a rappelé que Paris s’était efforcé "de s’appuyer sur le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) et le Croissant-Rouge arabe syrien" pour évacuer les Français "dans les meilleures conditions de sécurité, en liaison avec les autorités syriennes". "Ce scénario n’a pu se réaliser, pour différentes raisons, en particulier l’absence de confiance entre les parties concernées et la poursuite des tirs", a-t-il ajouté sans autre précision.

 

Lors du bombardement du 22 février, deux journalistes étrangers ont trouvé la mort, le photographe français rémi Ochlik et la reporter américaine Marie Colvin.

 

 

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