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Nos Lecteurs ont la Parole

Il faut oser !

Nous ne pouvons plus rester les bras croisés. Ça suffit !
C’est par cette phrase que je concluais mon précédent courrier.
Cette phrase implique que chacun de nous doit essayer de travailler à restituer le respect de soi, le respect de l’autre, la dignité au Libanais, mon frère, mon voisin, mon collaborateur. Chacun de nous doit, dans sa sphère, rêver, essayer, oser, oui, oser agir pour le bien commun.
Chacun de nous doit essayer de donner une canne à pêche au plus démuni et non un poisson, le Liban nous appartient et à nos enfants et petits-enfants, après nous. Et à l’heure où le politique tue l’humain, à l’heure où les guerres fratricides déciment le pays et mettent à terre ses fondements, osons agir pour rendre à notre pays un visage humain.
Nous ne pouvons attendre que le conflit du Moyen-Orient soit résolu, que les grandes puissances se répartissent le gâteau, que les présidents soient élus, selon un « programme audacieux » et soient empêchés de l’appliquer... pour regarder autour de nous et essayer d’agir humainement.
Osons regarder autour de nous, dans notre rue, notre immeuble, notre village, notre lieu de travail. Osons voir les difficultés, les différences, les problèmes de notre vie quotidienne. Osons chercher à faire asphalter une ruelle qui n’a pas vu un camion d’asphalte depuis peut-être 50 ans, en plein Beyrouth, osons tout faire pour réparer un pylône électrique qu’un camion a heurté six mois plutôt et qui penche dangereusement, menaçant de tomber sur nos têtes à tout instant, osons demander au curé de la paroisse le nombre de vieux solitaires à qui notre visite apporterait tant de joie, osons réclamer à la municipalité de faire planter des arbres autour des nouveaux immeubles à la place de ceux qu’on arrache pour construire ces abominables amas de béton, osons réclamer à la municipalité qui, à grands renforts de banderoles réclame les taxes que l’on lui doit, ne ramasse pas les ordures, allume les rues le jour et éteint les lampes la nuit, ne garantit pas la sécurité des résidents (nous, on paye les taxes quand même), ne fleurit pas les balcons, ne s’occupe pas de l’environnement...
Pourquoi il n’y a qu’un Nouhad Naufal au Liban ?
Les municipalités ont le devoir d’améliorer les conditions de vie des résidents, aidons-les à entreprendre des actions citoyennes pour un développement durable et nécessaire.
Osons réclamer, osons rêver, c’est en réclamant qu’on obtient, c’est en rêvant qu’on avance.

Samia SARKIS SAMAHA
Nous ne pouvons plus rester les bras croisés. Ça suffit ! C’est par cette phrase que je concluais mon précédent courrier.Cette phrase implique que chacun de nous doit essayer de travailler à restituer le respect de soi, le respect de l’autre, la dignité au Libanais, mon frère, mon voisin, mon collaborateur. Chacun de nous doit, dans sa sphère, rêver, essayer, oser, oui,...

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